‘ Le marché français du PABX est difficile d’accès pour un nouvel entrant, mais Mitel est persuadé que la téléphonie sur IP va créer un appel d’air ‘, explique prudemment
Lionel Hovsepian, nouveau directeur commercial de Mitel Networks en France. La firme canadienne, créée en 1972 et pionnière en
PABX numériques, ne s’était encore jamais frottée au marché français.
Un point d’entrée dans la gamme BCM
Mitel a connu diverses péripéties, changé deux fois d’actionnaires, dont BT, puis a été racheté, fin 1991, par son cofondateur, Terence Matthews. Mitel dispose de PABX traditionnels (SX-2000) et d’une série de trois
modèles de PABX-IP de marque ICP. Ces derniers sont les seuls à être commercialisés dans l’Hexagone.Un premier modèle, référencé ICP 3050, est destiné aux configurations de moins de dix postes téléphoniques. Il rassemble dans un boîtier unique un serveur Linux et gère le protocole SIP de signalisation avec ses postes IP (modèle 5055).
L’ICP 3300 vise, quant à lui, les configurations allant au-delà de cinquante postes et jusqu’à quelques centaines de postes.Dans le même temps, Nortel Networks a installé une version logicielle 3.0 sur sa gamme BCM, introduite il y a un an en France, qui compte deux châssis supplémentaires : BCM 200 (jusqu’à 32 postes IP ou numériques
Nortel) et BCM 400 (jusqu’à 92 postes IP ou 160 postes numériques). Les extensions logicielles incluent un serveur vocal interactif et un client logiciel IPSec pour créer des tunnels.La distribution est assurée en France par Ineocom, Spie Communications, et Azlan allié à Artelcom. Selon le cabinet d’études Current Analysis, ‘ le BCM 200 apporte à Nortel un point d’entrée dans sa gamme,
mais le nombre de postes limité sur le BCM 400 est un inconvénient par rapport à ses concurrents ‘.
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