Olympus, qui revendique 70 % de parts de marché, a présenté son nouveau modèle haut de gamme, le LS11, remplaçant du très apprécié LS10. Plus qu’un simple dictaphone, le LS11 se présente comme un authentique studio d’enregistrement nomade, pensé pour les audiophiles amateurs et professionnels, au premier rang desquels, les musiciens.
Positionné comme la « Rolls » des enregistreurs numériques, l’appareil d’Olympus prend en effet le son dans un format non compressé utilisé pour les CD et les films HD, le PCM (ou MIC en français, pour Modulation d’Impulsion Codée), sous forme de fichiers Mp3, Wav ou WMA. Il dispose également de deux micros stéréo avec couverture sonore à 90°, d’une prise jack classique pour un casque audio et de haut-parleurs.
L’ergonomie ne manquera pas d’étonner : le LS11 a la forme et le poids d’un téléphone portable de la fin des années 90. Il ne dispose que d’un écran monochrome de 1,8 pouces, mais on y retrouve de nombreuses fonctions, comme le zoom sonore, le paramétrage du son (saturation, balance, réverbération, etc.), la gestion des fichiers, ou tout simplement le choix de la langue, qui n’était pas présent sur le précédent modèle. Tous les réglages peuvent se faire en temps réel pendant un enregistrement, sans que celui-ci doive être coupé.
En matière de stockage, Olympus a mis les bouchées doubles : son enregistreur affiche 8 Go de mémoire interne contre 2 Go pour le LS10. S’y ajoute également un lecteur de cartes SD HC bienvenu, permettant de stocker jusqu’à 44 Go à même l’appareil. Le constructeur précise qu’il est même possible de décharger des fichiers directement de la mémoire interne à la carte SD (ou l’inverse) sans avoir à passer par un ordinateur. Très pratique pour faire des copies de sécurité ! Un port mini-USB permet tout de même de se connecter à un Mac ou un PC pour le transfert de fichiers, ou de servir de micro.
Olympus insiste sur le profil des consommateurs auxquels le LS11 se destine : des audiophiles exigeants, des musiciens, des journalistes radio, mais aussi des cameramen frustrés par la piètre qualité sonore de leur matériel. Grâce à idée simple mais géniale, une griffe au dos de l’enregistreur, il peut compléter un caméscope ou un réflex en reportage ! Signalons que l’autonomie annoncée de 23 heures et l’alimentation par piles AA, facilement trouvables, devraient le rendre bien pratique en déplacement dans des contrées mal équipées.
Reste le moment fatidique de la facture : 399 €. C’est évidemment cher pour un enregistreur numérique, mais le LS11 jouit d’une qualité très haut de gamme, ainsi que d’un équipement très complet : dragonne, câble, protections anti-vent, télécommande infra-rouge et même le logiciel complet de mixage Cubase (v.4), très réputé chez les audiophiles. Le LS10, sorti en été 2008, reste lui en vente, mais son prix passe à 299 €.
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