La version 2.0 de la spécification des EJB (Enterprise JavaBeans) introduit la fonction de courtier de messagerie. Cet élément permet l’intégration aux EJB de l’API (Application Programming Interface) Java Message Service (JMS) et autorise le développement d’un composant destiné à assurer des transactions de messages asynchrones. Ainsi, un client JMS qui envoie un message ne doit plus attendre la réponse pour exécuter l’opération et passer à l’instruction suivante. Par exemple, lors d’une transaction B-to-B, le site peut envoyer une requête sur le prix et la disponibilité d’un produit à plusieurs vendeurs, alors que l’acheteur entame une autre requête.La seconde amélioration notable est l’introduction d’un service de gestion de la persistance amélioré : CMP pour Container-Managed Persistence. La persistance définit la durée de vie d’un composant actif. Elle n’est pas la même si le composant effectue de la collation de pages HTML pour un internaute connecté sur un site (persistance nulle, une fois la session terminée, l’EJB est désactivé) ou si l’EJB assure le suivi logique d’une transaction bancaire (une fois la transaction terminée, il faut prévoir toute l’activité de journalisation des bases).
Un nouveau langage de requête : EJB Query Language
CMP permet aux développeurs une économie de code en fournissant une passerelle entre l’application cliente et les relations établies dans les bases de données. Dans les spécifications 1.1, il fallait distinguer les objets persistants de ceux qui ne l’étaient pas, à savoir ceux qui seraient écrits dans la base de données (persistants) des autres. EJB 2.0 supprime ce besoin de définition en mettant en instance automatiquement les champs pertinents durant l’exécution du programme.Enfin, les spécifications EJB 2.0 définissent un nouveau langage de requête : EJB Query Language. Il est utilisé pour spécifier au gestionnaire de persistance limplémentation de la méthode Find.Les EJB ont trouvé leur place naturelle dans les applications de commerce électronique. La spécification 2.0, étoffée de presque 200 pages par rapport à la 1.1, ne transforme rien au fond, mais vient simplifier la tâche des développeurs, en leur évitant certains bricolages.
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