Outre les grands thèmes généraux, les conférences du salon Net 2000 ont éclairé quelques-uns des secteurs d’activité les plus avancés dans l’adoption d’Internet en Europe : la finance, l’industrie automobile, l’aéronautique et les loisirs. Là, surprise, les discours des entreprises tranchaient parfois avec ceux des fournisseurs de services et de technologie.Si tous s’accordent sur les promesses de la ” Net économie “, les bénéfices étaient le plus souvent évoqués au futur. C’est vrai dans le commerce entre entreprises, et plus encore dans la vente aux particuliers. Ainsi, Fiat se faisait l’écho d’une première expérience plutôt décevante de vente de voitures en ligne. Le constat est sévère : Fiat n’est pas Amazon.Même les vendeurs français de biens culturels se sentent plus proches du constructeur italien que du libraire américain. Le site FranceMP3.com de distribution de musique en ligne cherche encore à consolider son catalogue. Quant au livre électronique, il n’en est encore qu’à ses balbutiements. La diffusion d’ouvrages via Internet n’est pas passée dans les m?”urs, et les périphériques spécialisés sont en phase de maturation.Net 2000 a été également l’occasion de faire le point sur le passage à Internet de l’Administration. Le projet Ader de raccordement à haut débit des ministères a pris quelques mois de retard. Il devrait être opérationnel fin mai avec les premières applications comme India, un infocentre pour suivre les dépenses des services déconcentrés. L’annuaire des agents ne sera prêt qu’en septembre.
Les services locaux de l’Etat progressent plus vite. Les systèmes d’information territoriaux (SIT) ?” ces intranets qui facilitent les échanges et le partage de dossiers entre les directions départementales et régionales de différents ministères ?”, se multiplient. La grande majorité des départements a au moins un projet, et leur généralisation est prévue pour la fin de lannée.
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