Le Timing advance ne réclame aucun terminal spécifique, à l’inverse du NMR, qui impose une mise à jour logicielle. Quant au GPS assisté, il ne fonctionne qu’avec des terminaux entièrement nouveaux.Mais, il convient d’envisager les conséquences en termes d’investissement, et de mise en ?”uvre de ces technologies sur les infrastructures réseaux de l’opérateur. Avec l’ensemble des procédés GSM, les opérateurs doivent procéder à des mises à jour logicielles des MSC et des BSC (Base station controllers)*.Avec l’EOTD, il s’agit de déployer un nouveau type d’équipement, les LMU (Location measurement units), dédiés à la mesure du délai de transit du signal. Il faut environ un LMU pour trois à cinq BTS. De plus, ce procédé requiert une forte densité des cellules qui, dans l’idéal, doivent se recouvrir. Quant au GPS assisté, il impose le déploiement de la technologie d’identification de cellules, et celle d’un serveur de calculs.Ces coûts incluent également l’achat d’une technologie de localisation auprès de l’un des rares spécialistes du domaine. La plupart sont des sociétés de taille modeste, et se concentrent sur une ou deux technologies.Récemment racheté par Qualcomm, SnapTrack est le chantre du GPS assisté. Cambridge Positioning Systems (CPS), lui, mise tout sur l’EOTD. Tandis que CellPoint, qui se montre plus ouvert, vise l’identification de cellules, le Timing advance et le NMR, tout en affirmant se préparer à l’EOTD et au GPS assisté.
Il est indispensable de mettre en ?”uvre un serveur de localisation
Les équipementiers télécoms s’intéressent aussi à la géolocalisation, mais s’associent généralement aux spécialistes. Nortel Networks veut ainsi proposer une offre globale, notamment via un accord signé avec CPS (pour l’EOTD), tandis qu’il a engagé des discussions avec SnapTrack (GPS assisté).Ericsson a développé ses propres technologies (Cell-ID et Timing advance), alors que Siemens commercialise des solutions Cell-ID et NMR (avec ou sans triangulation), mais reprend l’offre de CPS pour l’EOTD.Avec l’UMTS (Universal mobile telecommunications system), qui intégrera en standard une technologie de localisation, ces constructeurs proposeront leurs propres offres de localisation, bien souvent développées, là encore, en collaboration avec les spécialistes.Hormis le GPS pur, qui génère et délivre l’information au niveau du terminal, tous les procédés imposent la mise en ?”uvre d’un serveur de localisation. Avec le GPS assisté, ce serveur dialogue essentiellement avec le serveur de calculs. Avec les autres procédés, il communique directement avec les commutateurs MSC du réseau cellulaire.Le serveur de localisation répond, quant à lui, aux requêtes d’une plate-forme d’intermédiation, qui satisfait elle-même les demandes des services géodépendants. Pour ce faire, elle met en forme les positions des utilisateurs en effectuant, par exemple, des corrélations.Elle prend souvent en charge la facturation et la gestion du respect de la vie privée des utilisateurs, qui pourront accepter ou refuser d’être localisés, ou préciser les conditions dans lesquelles ils lacceptent.
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