L’arrivée, chez Orange, du mobile SPV, dérivé du Smartphone, de Microsoft, au moment où Bouygues lance ses téléphones I-Mode, va décupler l’intérêt des outils de gestion des portables PC et PDA. La nécessité de mettre à jour les données embarquées par ces derniers n’est pas récente, mais on peut facilement imaginer que le nombre de PDA va croître, ce qui créera des besoins qui, jusque-là, étaient limités. Selon une étude du GartnerGroup, effectuée en 1999, l’acquisition d’un PDA ne représenterait que 24 % de son coût de revient. Ainsi, 40 % des frais occasionnés par ces appareils tiendraient au temps perdu par l’utilisateur pour mettre à jour les données, sans compter les interventions du service informatique pour dépanner et mettre à jour les logiciels. Du coup, les grands de l’administration (Tivoli, avec Smart Handheld Device Manager ; et Computer Associates, avec Unicenter Software Delivery) ont remis à jour leurs logiciels, pour tirer profit des nouveaux réseaux GPRS.
Un marché en ébullition
Le même objectif est poursuivi chez Peregrine, avec Asset Center ; et chez Microsoft, avec la troisième version de SMS, attendue pour l’année prochaine. Chez LANDesk, désormais indépendant d’Intel, on parie sur la nouvelle version du logiciel maison de gestion des mobiles. Ce programme n’est, en fait, qu’une évolution d’Afaria, de XcelleNet, une firme géorgienne surtout connue pour son outil d’administration à distance. Pour Joan Herbig, son p.-d.g., “le besoin de mise à jour des PDA n’était jusque-là quune problématique de grandes entreprises dont les commerciaux possédaient des PC portables. La multiplication des PDA va modifier les modes de commercialisation “.
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