Les usagers des transports en commun franciliens n’auront bientôt plus besoin de consulter un plan pour repérer un nouveau parcours en cas de perturbations sur leur trajet habituel. Leur téléphone portable pourra leur proposer un
itinéraire alternatif.Dès l’automne prochain, la régie des transports d’Ile-de-France lancera un pack de services gratuits baptisé la ‘ RATP dans la poche ‘. Grâce à leur téléphone portable, les usagers auront accès à des
informations sur le trafic en temps réel et ce sur l’ensemble des réseaux de la RATP et des transports régionaux d’Ile-de-France. Ils seront prévenus d’éventuels travaux sur les lignes. Ou bien encore informés d’événements promotionnels mis en place
par l’entreprise publique. Le pack sera accessible à tous les usagers, quel que soit leur opérateur télécoms.Une deuxième version est d’ores et déjà prévue pour 2007. Les usagers auront alors accès à des services comme le calcul de temps de parcours ou encore l’indication d’itinéraires de remplacement déterminés par rapport à l’endroit où ils
se trouvent, grâce à de la géolocalisation. En fonction des partenariats trouvés par la Régie, ce type de service pourrait être payant. Mais quoi qu’il en soit, toutes les informations relatives aux transports publics resteront gratuites promet-on à
la RATP.‘ Ces données seront diffusées grâce à un portail Internet mobile accessible par WAP ou par SMS. Nous n’oublions pas non plus ceux qui n’ont pas de téléphone portable. Nos agents seront équipés de terminaux
mobiles pour répondre aux questions des usagers dans les transports ‘, développe Patrick Vauthier, directeur marketing de la RATP.
Multiplication des points d’accès Wi-Fi
Parallèlement, la RATP poursuit le déploiement de sa couverture Internet dans les stations de métro. D’ores et déjà 71 points d’accès Wi-Fi sont implantés sur la ligne du RER A de la Défense à Nation. Une trentaine de hot
pots sera ajoutée d’ici à la fin de l’année. Pour la RATP, il ne s’agit pas d’assurer une couverture totale du métro, tunnels compris, à l’inverse de ce qu’elle fait pour le GSM et le GPRS.‘ Nous n’avons pas pour mission de déployer le Wi-Fi sur tout notre réseau afin que les gens puissent travailler sur leur ordinateur portable. Les usagers veulent éviter les temps morts dans les transports. Grâce
à nos points d’accès, ils pourron,t par exemple, acheter de la musique ou télécharger un fichier de travail depuis leur téléphone. Nous anticipons la convergence entre le Wi-Fi et le GSM ‘, explique Patrick Vauthier.L’entreprise de transports publics n’en est pas à son galop d’essai en matière de Wi-Fi. Depuis 18 mois déjà, elle expérimente sur la ligne de bus n?’38, ainsi que dans une rame de la ligne 1 du métro, son système d’information
Dilidam. Du contenu pratique (temps entre chaque arrêt, calculé à partir des points d’accès Wi-Fi) et d’intérêt général est diffusé sur des écrans embarqués à bord. Un premier retour d’expérience sera fait à la fin d’année.
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