Des entreprises adoptent cette méthode d’évaluation des processus logiciels, en cours de normalisation.
La qualité du produit est une conséquence de la qualité du processus.” Un principe fondamental du management de la qualité. C’est dans ce cadre que se placent les méthodes d’évaluation des processus logiciels telles que Spice(1). En cours de normalisation(2), et déjà utilisé par des entreprises françaises, Spice fournit un cadre de travail dédié aux processus d’ingénierie du logiciel.En général, le développement logiciel s’appuie sur trois axes pour garantir la qualité du produit final : les individus, les méthodes et les activités de l’entreprise – donc des activités éventuellement stratégiques. De ces dernières découlent des processus. En améliorant ceux-ci, Spice conduit à considérer naturellement les axes concernant les individus et les méthodes.Mais pourquoi Spice, et pas CMM(3) ou Bootstrap, deux autres modèles majeurs ? D’une part, les deux derniers peuvent – ou pourront – s’exprimer selon le modèle de référence ISO/Spice, qui devient générique. D’autre part, avec Spice, un processus peut passer à un niveau d’évaluation supérieur indépendamment des autres. Ce qui lui permet de s’adapter finement aux besoins de l’entreprise. CMM, de son côté, considère certains processus plus prioritaires que d’autres. Ils sont regroupés par niveaux. La progression vers un niveau supérieur suppose la validation du précédent. Contrairement à Spice, CMM attribue une note globale (de 1 à 5) à la maturité de l’entreprise.En bref, Spice est censé mener l’entreprise vers un niveau d’aptitude optimal de ses processus et de ses activités.(1) Software Process Improvement and Capability dEtermination. (2) Spice devrait devenir la norme ISO 15504 en fin 2002. (3) Capability Maturity Model.