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La mesure de réseaux télécoms optiques dope la vente des testeurs

Selon une enquête du syndicat Simtec, le marché français des instruments de test télécoms a progressé dans les segments des télécommunications filaires et optiques, et des radiocommunications.

L’année 2000 a été fructueuse pour les fournisseurs d’instruments de mesure et de test, en particulier dans les secteurs des télécommunications optiques (qui utilisent, par exemple, des analyseurs de spectre optique et des analyseurs DWDM), des radiofréquences (bancs de test radio) et des télécommunications filaires (analyseurs de transmissions numériques).D’après cette étude, les ventes sur le créneau des instruments hyperfréquences tels que les analyseurs de spectre > 8 GHz sont passées de 139 millions de francs en 1999 à 248 millions en 2000. Sur le marché des télécommunications optiques, les ventes d’instruments ont bondi de 160 %. Elles ont porté sur des analyseurs de spectre optique-analyseurs DWDM, des wattmètres, des sources, des générateurs et des atténuateurs optiques, ainsi que sur des réflectomètres et autres instruments de mesures de caractérisation. Sur le segment des radiofréquences, la progression des ventes de testeurs a atteint 82 %.

Répondre à la demande du marché des mobiles

Jean-Christophe Prunet, directeur marketing de Rohde & Schwarz France, et membre du bureau du Simtec, a indiqué que les matériels radiofréquences pris en compte dans l’étude, regroupaient ?”outre les bancs de test de radio analogique et numérique ?”les générateurs de signaux radiofréquence < 8 GHz, les analyseurs de spectre et analyseurs de CEM (compatibilité électromagnétique), ainsi que les analyseurs de réseaux scalaires et vectoriels < 8 GHz. Dans le marché des télécommunications filaires (analyseurs de transmissions numériques), le marché a crû de 43 %.

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Jean-Pierre Baranes