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La mémoire flash a ses limites

Dans une interview donnée au New York Times, Eli Harari, le président de SanDisk, a dressé un avenir sombre pour les mémoires flash. Ce type de…

Dans une interview donnée au New York Times, Eli Harari, le président de SanDisk, a dressé un avenir sombre pour les mémoires flash. Ce type de mémoire garde les informations même lorsqu’elle n’est pas alimentée. On l’utilise un peu partout : clés USB, cartes mémoire, mais aussi appareils photo numériques, ordinateurs portables, etc. Or selon Eli Harari, depuis 1990, SanDisk a doublé 14 fois la capacité des mémoires flash en 19 ans. Et l’on s’achemine maintenant vers une barrière physique insurmontable : les données sont stockées dans des cellules dans lesquelles sont comptés des électrons. En 1990, une cellule contenait à peu près un million d’électrons. Aujourd’hui, elle n’en contient plus que quelques centaines. Harari constate simplement qu’on “ ne peut pas descendre en dessous d’un électron ”. Selon lui, la capacité des puces mémoire peut encore être doublée deux fois seulement : on arrivera alors à des mémoires de 32 Go sur une seule puce. Dès lors, pour augmenter les capacités, il faudra augmenter le nombre de puces, et donc les prix unitaires

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Stéphane Viossat