Passer au contenu

La mémoire de la Manche a son Wiki

Le Conseil général de ce département lance Wikimanche.fr, une encyclopédie collaborative pour tous ceux qui souhaitent contribuer à la mémoire collective de ce territoire maritime.

La Manche, ses 481 471 habitants, ses pôles de compétitivité et depuis lundi 21 mai,
Wikimanche.fr, son espace encyclopédique virtuel et collaboratif, rédigé par les internautes eux-mêmes. ‘ Avec Internet, nous assistons à la
structuration d’une mémoire collective ‘,
explique Jean-François Le Grand, sénateur et président du Conseil général de la Manche. Cette initiative est une première à l’échelle d’un département.En mars 2006, un autre Wiki territorial avait vu le jour.
Wiki-Brest, un projet d’encyclopédie, d’atlas, de carnets sur la métropole bretonne et le pays de Brest compte aujourd’hui 153 articles.Pour sa part, Wikimanche.fr, déjà riche de 296 pages, aborde tous les aspects de la vie dans le département. ‘ Depuis son lancement [il y a deux jours, NDLR] le site a enregistré plus de
27 000 pages vues et 83 utilisateurs inscrits. Ce sont des statistiques impressionnantes ‘,
indique Sandrine Bukowski, responsable administrative et juridique de Manche numérique, l’une des structures appelées
à porter le projet au-delà de ses contours actuels au sein de l’association Wikimanche.

Une architecture basée sur Mediawiki

Des actions de sensibilisation sont envisagées en milieu scolaire et associatif et dans les 50 espaces publics numériques du département. L’architecture technique du site repose sur Mediawiki, un logiciel libre qui a déjà servi de
colonne vertébrale à la référence mondiale des encyclopédies collaboratives en ligne :
Wikipedia.Comme sur Wikipedia, chacun peut créer et modifier à tout moment les contenus diffusés sur le site. Les créations originales sont donc les bienvenues. L’ensemble du savoir diffusé est modéré par des internautes afin de respecter les
principes élémentaires du droit d’auteur.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq