- L’année de tous les dangers
- Un socle pour l’avenir
- La mayonnaise ne prend pas
- Le cloud, capital pour Microsoft
- Se réinventer pour continuer à régner
- Moins ludique, plus multimédia ?
“ Avec Windows Phone 7, nous sommes passés de très petit à… très petit ! ”. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Steve Ballmer, à qui l’on doit cette citation, ne se voile pas la face ! Les temps sont durs pour la division Mobilité de Microsoft, qui a mis trop de temps à se réinventer. Windows Phone 7 aurait probablement connu une expansion foudroyante s’il était arrivé un an plus tôt, alors que le marché du smartphone démarrait vraiment. Aujourd’hui, ce marché s’est consolidé autour d’Android et de l’iPhone, et y faire son trou se révèle beaucoup plus difficile.Cela n’est possible qu’à force de persévérance et en profitant des opportunités technologiques naissantes. Joe Belfiore, l’un des leaders de la division Windows Phone, avait prédit qu’il faudrait au moins trois ans à Windows Phone pour percer. Un an après la sortie de la première version, la part de marché de Microsoft a encore baissé alors qu’Android s’est emparé de plus de 50 % du secteur et domine aux états-Unis comme en France.
La dernière chance
Pour inverser la tendance, l’éditeur compte beaucoup sur son partenariat avec Nokia et sur la prochaine mise à jour majeure du système, dénommée Apollo et déjà désignée officiellement sous le nom de Windows Phone 8. Sa sortie devrait avoir lieu en milieu d’année, peu avant celle de Windows 8. D’après les responsables de Nokia, Apollo est assez différent de la version actuelle. Microsoft chercherait à rapprocher ses deux systèmes, probablement en incorporant WinRT (le nouvel environnement d’exécution des programmes de Windows 8) dans Windows Phone 8. En outre, Nokia joue un rôle actif dans son élaboration, contrairement aux versions précédentes. Pourtant, Apollo apparaît comme la dernière chance de Microsoft sur le marché des téléphones. Son échec aurait des répercussions fâcheuses sur l’ensemble des activités du groupe. Mais Microsoft n’a pas besoin d’acquérir la place de leader et pourrait se contenter de la deuxième marche du podium pour que sa stratégie se révèle déjà très rentable.
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