La conquête d’Internet passe par les mobiles. Fort de ce credo, Siemens se replace en ordre de bataille pour affronter Alcatel, Ericsson et Nokia. Abandonné par Newbridge, qui est passé sous la coupe d’Alcatel, Siemens regroupe ses équipements d’infrastructures et ses terminaux pour les réseaux mobiles dans une entité, Information and Communication Mobile, qui pèse déjà plus de 5 milliards d’euros. Partisan du GPRS (General packet radio service) et de l’UMTS (Universal mobile telecommunications system), Siemens n’empruntera pas le raccourci Edge (Enhanced data rates for GSM evolution) au contraire de ses concurrents.
Le mobile sur tous les fronts
Délaissant 3Com, qui, au fil des mois, s’est révélé être un concurrent avec son offre de PABX pour réseau local, le NBX, Siemens a annoncé son choix, plus logique, de s’appuyer sur les commutateurs Ethernet de Cabletron Systems. Sur son stand, on pouvait aussi tester VoxPortal, un serveur qui convertit des e-mails ou des pages Web en messages vocaux consultables par téléphone. Un automate de réponse automatique permet de gérer une arborescence de menus. Enfin, Siemens propose une extension GSM raccordable à son PABX d’entreprise, le HiCom, afin que l’on ne possède plus qu’un seul terminal dans les murs de l’entreprise et à l’extérieur : le mobile.
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