Après le B-to-C (Business to Consumers), c’est au tour de B-to-B (Business to Business) de n’être plus en odeur de sainteté auprès des investisseurs et des analystes du monde Internet. Selon une étude de Jupiter MMXI publiée aujourd’hui, les quatre cinquièmes des marchés en ligne européens interentreprises, qui vendent actuellement des produits aussi variés que les bananes et les roulements à bille, feront faillite.” Moins de 100 places de marché en ligne B-to-B survivront sur les 500 existant actuellement “, affirment les analystes de la filiale anglaise de Jupiter MMXI.La valeur des produits échangés par l’intermédiaire de ces plates-formes B-to-B ?” distinctes des sites destinés au commerce de détail à destination des particuliers ?” s’accroîtra cependant, passant de 200 millions d’euros actuellement à 1,8 milliard d’euros en 2004, affirme Jupiter MMXI.L’année dernière, lorsque le vent a commencé à tourner pour les entreprises de commerce en ligne de détail, de nombreux investisseurs se sont réorientés vers les start-up B-to-B dont l’avenir semblait davantage assuré. Mais parmi ces dernières, certaines rencontrent déjà des difficultés, comme Efdex, un site consacré à l’alimentation et au vin, Worldoffruit.com, une plate-forme pour les produits frais soutenue par Fyffes, et AECventure, destiné à lindustrie du bâtiment.
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