La Maison Blanche a été récemment la cible d’une cyberattaque qui s’est révélée sans conséquences, a déclaré lundi 1er octobre 2012 un responsable de la présidence américaine. Un des réseaux de la Maison Blanche avait été la cible d’une attaque par hameçonnage (phishing), a précisé ce responsable. Dans ce type d’attaques, un e-mail incite le destinataire à ouvrir un dossier permettant ensuite au cybercriminel d’agir : le pirate peut par exemple installer un logiciel ou prendre possession de l’ordinateur du destinataire.
La sécurité nucléaire menacée ?
« Ces types d’attaques ne sont pas rares et nous avons des systèmes pour les contrer », a noté ce responsable de la présidence américaine : « Dans ce cas, l’attaque a été identifiée, le système a été isolé et il n’y a aucune indication selon laquelle des données auraient été volées. En outre, il n’y a eu aucun impact sur des données classées. »
La Maison Blanche a communiqué sur le sujet après qu’un site Web assurant révéler des informations ignorées « par les professionnels de gauche », le Washington Free Beacon, a affirmé dimanche que des cybercriminels liés au gouvernement chinois avaient réussi à pirater un système militaire crucial, concernant les commandes nucléaires, de la Maison Blanche.
Un contexte compliqué
Le communiqué de la Maison Blanche vise évidemment à désamorcer une situation lourdement minée, tant d’un point de vue international que de la politique intérieure, à quelques semaines des élections. Depuis quelques mois, voire années, la tension entre la Chine et les Etats-Unis autour des questions de cyberespionnage et cyberattaque est au cœur de l’actualité et de la vie politique américaines.
Les Etats-Unis travaillent à la consolidation de leur force de protection cyberdéfense et cyberoffense, prenant très à cœur la protection de leur économie numérique et de leurs données stratégiques. Si la Chine est au centre de l’attention, l’Iran est également pointé du doigt par certains politiciens américains comme une menace en la matière.
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