“Nous ne voulions pas mettre en place un service dédié à l’information géographique, mais permettre à chacun des services de la mairie qui en avaient besoin d’accéder au SIG en toute autonomie”, explique Xavier Svahn, chef de projet à la direction organisation et informatique. Ce projet, mûri depuis 1997, n’a pu être réalisé jusqu’à présent à cause de la lourdeur des solutions proposées sur le marché. “Nous ne souhaitions pas installer un système complexe et lourd à maintenir. L’arrivée des SIG bureautiques nous a permis de débloquer cette situation”, confirme Xavier Svahn.
Un choix du prestataire difficile
En 2000, la mairie vote les budgets et prépare le cahier des charges du projet. Pour celui-ci, les demandes spontanées des utilisateurs et la consultation des différents services de la mairie ont présidé à sa réalisation. “Le choix du prestataire a été difficile, avoue Xavier Svahn. En bout de course, nous hésitions entre MapInfo édité par Claritas, ArcView d’Esri et GeoConcept. C’est GeoConcept qui s’est révélé le plus convaincant grâce à sa facilité d’utilisation et à sa fiabilité de stockage, basé sur un SGBD Oracle.” GeoConcept a aussi répondu de manière satisfaisante aux autres points particuliers du cahier des charges : nécessité d’élaborer un convertisseur pour utiliser les données cartographiques provenant du SIG Apic de la Communauté urbaine de Bordeaux, mise en interface avec le logiciel Le Livre Foncier (basé sur Microsoft Visual FoxPro) du service de gestion des autorisations des sols, etc. Au total, la mairie de Bordeaux a acheté quinze licences utilisateurs de GeoConcept Enterprise Solution (GCES), une licence administrateur, une licence GeoConcept Internet Server (GCIS) ?” afin de mettre à disposition sur l’intranet un certain nombre de cartes réalisées avec GCES ?”, ainsi que quinze licences de GeoFoncier pour le service de gestion des autorisations des sols. “Au niveau technique, le plus long a été la réalisation du convertisseur d’Apic vers GeoConcept [convertisseur réalisé par GeoConcept, Ndlr]. Une seule mauvaise surprise : la mémoire des postes clients ?” 64 Mo ?” était insuffisante. Quant à la gestion du projet, c’est l’appropriation du nouvel outil par les employés qui s’est révélée la plus complexe”, estime Xavier Svahn.
Une trentaine d’employés manipulent le SIG
Une complexité renforcée par la variété des profils utilisateurs, certains manipulant le logiciel chaque jour, d’autres une ou deux fois par mois, et la disparité de leurs compétences informatiques. “Un développement plus progressif nous aurait peut-être facilité la tâche”, analyse Xavier Svahn. Aujourd’hui, une trentaine de personnes attachées à près d’une dizaine de services de la mairie exploitent le SIG. Parmi eux, on trouve le bureau d’urbanisme, le service des permis de construire, de la voie publique, mais aussi celui des espaces verts, de l’éducation ou de la culture, etc. Quant aux autres employés, ils peuvent accéder aux cartes éditées sur l’intranet.
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