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La Mairie de Besançon va téléphoner sur IP

La municipalité renouvelle ses équipements de téléphonie et bascule une partie de ses communications sur Internet protocol.

Besançon et le conseil général des Deux-Sèvres avec Alcatel, Castres avec Cisco. Les collectivités locales semblent plus hardies en matière de téléphonie sur IP (Internet protocol) que les entreprises. A l’occasion du renouvellement de son parc d’autocommutateurs (les PABX), la mairie de Besançon s’est ainsi lancée dans le déploiement d’une solution qui est déjà l’une des principales références françaises de téléphonie sur IP. Fin 2003, sur les 42 sites reliés, 20 seront équipés de téléphones IP connectés au même réseau Ethernet que les postes informatiques. Par prudence, la voix sur IP ne concernera que les petits sites de un à quinze postes. Pour la municipalité bisontine, l’objectif était d’abord de rationaliser la gestion des équipements et des services téléphoniques. Avant l’opération, on dénombrait plus de 70 sites de 1 un à 500 postes téléphoniques, soit 750 abonnements auprès des opérateurs pour 1 500 postes téléphoniques au total. Par ailleurs, la nouvelle architecture prévoit d’interconnecter tous les sites grâce au réseau métropolitain ATM ” Lumière “, qui relient aujourd’hui les sites de neuf partenaires (mairie, université, hôpital, armée, chambre de commerce et d’industrie…). Le directeur du service informatique et télécoms de la ville, Claude Lambey, espère économiser de 200 à 300 000 F sur des factures annuelles de téléphone qui s’élèvent aujourd’hui à plus de 3 MF. Les coûts de câblage et de gestion devraient baisser eux aussi. Autant d’arguments pour justifier un investissement total en équipements Alcatel (solution OmniPCX 4400) de 3,5 MF

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Jean Gomez