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La location évolutive de PC

Ce type de location présente des avantages techniques, fiscaux et comptables.

Est-il encore intéressant d’être propriétaire d’un PC quand celui-ci ne vaut plus que 5 à 10 % de sa valeur trois ans après son achat ? Parade à ce phénomène d’obsolescence jamais démenti, la location évolutive consiste à renouveler tout ou partie d’un parc informatique en cours de contrat. Du fait de la baisse régulière du neuf, ce renouvellement a peu d’incidence sur le montant du loyer. En se calant sur trois ans ?” la durée traditionnelle d’amortissement ?”, un micro peut être remplacé à loyer constant entre douze et vingt-quatre mois. La location évolutive présente également un intérêt comptable et fiscal. Pas de capital à immobiliser ou de TVA à avancer. Les loyers sont inscrits en charges d’exploitation et n’ont aucun impact sur le bilan. Un avantage qui devrait toutefois être remis en cause à l’horizon 2005 avec la mise en application des règles comptables internationales. Les normes IAS (International Accounting Standards) différencient, en effet, la location “financière” et la location “opérationnelle”, cette dernière associant financement et services à valeur ajoutée.Indépendants (Parsys, Leasecom, etc.), adossés à une banque (Arius/BNP Paribas, ECS/Société Générale, etc.) ou à un constructeur (IBM France Financement, Compaq Financial Services, etc.), les loueurs ont anticipé le mouvement et proposent un nombre significatif de services à la carte : maintenance, support, administration réseau, back up, hébergement… Une tendance qui rapproche la location évolutive des autres formes d’externalisation. A l’image de la location applicative, il ne s’agit plus de raisonner en termes d’actifs immobilisés, mais d’usage. Avec seulement 20 % de PC loués en France, contre 40 % dans les pays anglo-saxons, les entreprises devront toutefois se détacher de la notion de propriété, un comportement typiquement latin.

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Xavier Biseul