Outre l’assurance multirisque, certains bailleurs proposent une gestion de parc et une aide à la revente des matériels devenus obsolètes. “La fidélisation du client par les services intégrés à l’offre locative présente de nombreux avantages. En premier lieu, vous assumez à sa place le suivi du parc, la gestion des licences des applications installées, l’assistance, le renouvellement dans les meilleures conditions “, déclare Jean-Louis Garry, directeur commercial de Picad. De plus, cette prise en charge permet aux revendeurs de développer leur offre commerciale ainsi que leurs ventes, tout en associant au matériel loué des prestations de service bien adaptées aux clients. “Si cette offre packagée se développe exponentiellement, c’est que les revendeurs-rabatteurs gagnent sur tous les tableaux. Ils touchent rapidement l’argent de la vente du matériel et des applications et s’assurent une rente avec l’assistance et le suivi du contrat. De plus, la gestion de parc leur garantit d’être présents à l’appel d’offre suivant, qu’ils peuvent même devancer “, souligne Franck Lelaidier, directeur informatique de la SSII Groupe Freixido. Sans oublier la valorisation de l’image du revendeur ou de la SSII, qui s’impose définitivement comme le conseiller technique incontournable de l’entreprise.
Bien que cette imbrication du service et de la location puisse apparaître comme une aliénation du client à son fournisseur, elle est néanmoins souhaitable pour les PME-PMI qui ne disposent pas de service informatique dédié. Externalisée, la gestion du parc assure une meilleure homogénéité et une sécurité du système d’information. De plus, à l’aide des tableaux de bord fournis, le gestionnaire du parc pourra justifier ses décisions auprès des différentes directions : financière, commerciale ou production.
Reprise du parc ou recommercialisation ?
Le cycle de vie de l’équipement informatique inclut la prise en compte de l’obsolescence du matériel. En effet, mettre à la casse le matériel dépassé n’est pas une solution acceptable d’un point de vue comptable. Elle l’est d’autant moins que les sociétés de location évolutive sont prêtes à aider l’entreprise dans la recommercialisation du matériel, voire à le reprendre. Chez BD Lease, on fait appel à une société tierce, Normatek, afin d’écouler le matériel dans les meilleures conditions. “Une bonne prestation de financement s’accompagne d’une réponse au problème du reclassement du matériel existant. En début de contrat, nous proposons le rachat du parc, puis, au fil des mois, notre département de remarketing réalise des simulations d’évolution de matériels sur la base du marché “, explique Jean-No’l Drouin, PDG de BD Lease. Mode de financement, la location évolutive s’enrichit de services complémentaires. À terme, et compte tenu des délais de paiement des clients, elle constituera la solution idéale pour le revendeur. Pour l’entreprise, cet amalgame de prestation autour d’un contrat ne présente que des avantages, aussi bien sur les plans technique et financier que sur celui de la sécurité. Il reste cependant à garder la maîtrise de l’informatique qui est confiée à un tiers. Il faut aussi se méfier des associations hasardeuses. Un bon revendeur de matériels et de logiciels peut se révéler incompétent au niveau des opérations de maintenance. Il est donc préférable de vérifier les compétences de son service d’assistance et de tester sa réactivité. Enfin, il est toujours possible, en matière de location, de compléter un contrat afin d’y inclure les prestations d’une autre société tierce, répondant à un besoin spécifique de l’entreprise.
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