L’informatique dans la campagne pour la présidentielle ce n’est pas seulement les merveilleuses possibilités des nouvelles technologies, les gentilles parodies vidéo et les déambulations dans Second Life. C’est aussi du piratage à
l’ancienne. Le Front national a porté plainte jeudi 1er mars auprès du tribunal de Nanterre, selon l’AFP, pour intrusion dans son système informatique.La police judiciaire, saisie du dossier, est allée vérifier les faits au siège du parti d’extrême droite, à Saint-Cloud, et continue d’examiner les installations informatiques.
Enquête interne au parti
Un pirate est soupçonné d’avoir eu accès à la liste des maires ayant promis de parrainer Jean-Marie Le Pen pour sa candidature à l’élection présidentielle et d’avoir fait circuler les noms sur Internet. Le président du FN a déposé
quatorze plaintes contre X au titre de l’article L 116 du Code électoral. Dans la foulée, il a ouvert une enquête interne au sein du FN pour déceler d’éventuelles complicités.Jean-Marie Le Pen a évoqué cette affaire lors d’une conférence de presse jeudi 1er mars (disponible en vidéo sur son site de campagne lepen2007.fr) et accusé le ou les pirate(s) de vouloir faire pression sur
les maires en rendant publique leur intention de le soutenir. Il estime que plus de 20 % des maires concernés se seraient déjà désistés, notamment en Bourgogne, en Franche-Comté ou en Picardie où il avait enregistré le plus grand nombre de
soutiens. Cette affaire intervient à un moment où il lui manquerait encore une centaine de signatures.
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