L’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Birmanie, la Chine ou encore Cuba figurent sur la liste des pays où la liberté d’informer sur Internet n’est pas un droit. Ainsi, la dictature birmane oblige les possesseurs d’ordinateurs à se déclarer, sous peine de se voir infliger une peine de prison, alors que la Chine limite le contenu accessible sur le réseau des fournisseurs d’accès autorisés. En revanche, Internet joue un rôle bénéfique dans les pays où la presse est très surveillée. Ainsi, les articles des journaux censurés trouvent-ils une place sur les réseaux électroniques en Algérie, en Egypte ou encore en Jordanie.Selon le dernier rapport de l’association américaine Freedom House, 79 % de la population mondiale vit dans des pays où les droits de la presse papier et électronique sont partiellement ou totalement bafoués. 95 % des pays d’Europe de l’Ouest et 100 % des contrées d’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) favorisent une complète liberté de presse, quel que soit le support. Ce pourcentage tombe à 7 % au Moyen-Orient, à 25 % en Asie et à 33 % en Europe de l’Est.Si, par rapport à 1999, davantage de pays voient leur presse évoluer favorablement, la situation s’aggrave dans les pays déjà pointés l’année dernière pour leur non-respect du droit de la presse. La torture reste le moyen le plus utilisé par les autorités pour empêcher les journalistes dexercer leur métier, avec 295 cas recensés dans quarante-trois pays. Suivent le harcèlement, les poursuites judiciaires, la censure et la suspension des programmes ou publications, le vol ou la confiscation du matériel, ainsi que la fermeture des sites ou des journaux papiers.
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