Un patron peut-il contrôler l’utilisation que font ses salariés d’internet ? Sujet déjà bien rebattu. Mais toujours chaud. En France, la loi autorise les directions à surveiller cet usage, sous réserve d’informer les salariés et le comité d’entreprise et de surfer adroitement sur le concept d'” abus du dispositif de contrôle “, sous peine de se ramasser devant un tribunal pénal. En Angleterre, en revanche, une loi récente autorise les patrons à reluquer les e-mails sans être tenus d’en avertir qui que ce soit.A Bruxelles, les instances européennes s’émeuvent de cette anarchie législative et s’interrogent sur l’opportunité d’y mettre leur nez et un peu d’ordre. Voilà de quoi nourrir à satiété les conversations de cafétéria. A ce propos, justement, une nouvelle fort de café nous arrive bien opportunément. Depuis le temps qu’on rigolait sur ce satané internet qui finirait bien par nous le faire, ce café… Qu’on ne se gausse plus ! Lavazza l’a fait. Avec le concours d’ingénieurs de la société e-Device. La merveille s’appelle ” e-esspressopoint “. Branchée sur une prise téléphonique, elle renseignera le cafetier italien sur les besoins d’approvisionnement en robusta de son parc de machines. On ne sait pas encore si l’on pourra téléphoner pour réserver son jus préféré, et encore moins si, dans un souci légitime d’évaluation des préoccupations des salariés, la ” Lavazette ” rapportera à qui de droit la teneur des conversations qui se tiennent à portée d’arôme.
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