La Journée européenne des victimes existe dans certains pays européens depuis plus de vingt ans. En France, l’Association nationale pour la reconnaissance des victimes organise cette journée depuis maintenant trois ans. Cette année, elle aura lieu demain, vendredi 22 février 2013, devant le palais de justice de Paris. De nombreux ateliers de prévention (le programme complet est disponible en ligne) dont un sur les dangers d’Internet et un sur la préplainte en ligne, seront organisés pour, justement, ne pas devenir des victimes.
« L’atelier de prévention des dangers d’Internet sera animé par les forces de l’ordre. L’an dernier, il n’abordait que le thème de la pédo-pornographie. Cette fois-ci, les sujets seront bien plus larges. Si cet atelier est en premier lieu destiné aux jeunes, leurs parents aussi pourront apprendre des choses », nous déclare Marie-Ange Le Boulaire, présidente de l’Association nationale pour la reconnaissance des victimes, qui espère 2 000 visiteurs pendant cette journée.
De son côté, le ministère de l’Education nationale essaye d’agir contre le harcèlement à l’école et sur la Toile. Pour cela il a lancé un site, une page Facebook et plusieurs campagnes de sensibilisation. C’est justement sur le réseau social qu’une initiative canadienne a été mise en avant.
Le 10 octobre 2012, Amanda Todd s’est donné la mort parce qu’elle ne supportait plus le cyber-harcèlement dont elle était victime. Un groupe d’Anonymous, connu pour sa lutte contre la pédopornographie, avait réussi à retrouver le coupable.
Un mois après ce triste faits divers, l’onde de choc poussait un collectif de chanteurs canadiens réuni sous le nom d’Artists Against, à enregistrer une version de la chanson True Colours de Cyndi Lauper. Le but de ces sept artistes : attirer une nouvelle fois l’attention sur le phénomène du cyber-harcèlement, ou plus largement du harcèlement à l’école, dont 9 % des collégiens de la planète se disent victimes.
En France, un numéro de téléphone (08 00 20 00 00) et une page Facebook sont à la disposition des victimes potentielles de ce phénomène.
Découvrez ci-dessous le clip d’Artists Against.
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