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La high-tech bientôt SDF ?

Rien n’y fait ! Déjà au point mort, comme nous l’écrivions à la rentrée de septembre, le Nouveau Marché, créé fin 1997 pour accueillir les valeurs…

Rien n’y fait ! Déjà au point mort, comme nous l’écrivions à la rentrée de septembre, le Nouveau Marché, créé fin 1997 pour accueillir les valeurs de croissance, reste aujourd’hui désespérément étale. Après avoir culminé début 2000 à 7 450 points, son indice de référence est retombé sous les 1 100 points, tout proche de son niveau d’origine. Une glissade bien plus catastrophique que celle du Nasdaq et du Neuer Markt, son équivalent allemand. Depuis début 2001, la capitalisation boursière de ce compartiment de la cote a fondu de moitié pour s’inscrire à 15 milliards d’euros. Pas étonnant que les transactions soient réduites à leur étiage et qu’il y ait de moins en moins de candidats à la cotation. Cela n’empêche pas les représentants d’Euronext (la Bourse paneuropéenne qui regroupe Paris, Bruxelles et Amsterdam) d’affirmer que “le Nouveau Marché finira par sortir de l’impasse, comme ce fut le cas du Second Marché après le krach de 1987 “. Il est permis d’en douter ! À l’appui de cette assertion, il y a le lifting de la cote, qui établit une stricte séparation entre les sociétés dont l’activité est traditionnelle (Prime Economy) et les valeurs TMT au sens large (Next Economy). Le tout est agrémenté d’une amélioration de la communication financière. Plus de transparence, cest bien. Mais quid des bénéfices à venir pour séduire de nouveau les investisseurs ?

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JPS