‘ Sans commentaire. ‘ Trish Barker, responsable de la communication pour le National Center for Supercomputing Applications (NCSA), centre nerveux du projet Teragrid, ne répond pas aux questions
sur les attaques dont les plus grands centres de calcul des Etats-Unis ont été victimes ces dernières semaines.Elle daigne seulement confirmer que certaines universités impliquées dans le projet Teragrid ont été l’objet d’intrusions, et que le NCSA a renforcé sa politique de mot de passe… De quelle forme, cette
attaque ? De quelle ampleur ? Sur quelles configurations ? ‘ Sans commentaire. ‘Pourtant, si le Teragrid a été touché, l’impact peut se révéler d’une ampleur considérable. Le projet relie neuf universités américaines et met à disposition des scientifiques les 4,5 Tflops de huit cents processeurs
Itanium sous Linux reliés à 40 Gbit/s, ainsi que 250 To de stockage. L’université de Stanford, pourtant hors du projet, donne quelques indices sur ce qu’ont pu subir certains n?”uds du
grid géant.
Des failles dans Linux et Unix
Le 10 avril, l’université a publié sur son site un avertissement pour ses utilisateurs. Elle y évoque explicitement avoir été, avec d’autres ‘ institutions de recherche et centres de calcul de haute
performance, la cible d’attaques sophistiquées vers Linux et Unix ‘.Les pirates casseraient le mot de passe d’un utilisateur local, s’approprieraient ses droits et s’engouffreraient dans les failles de certaines versions des systèmes d’exploitation. Aujourd’hui, les
universités enquêtent. Et même le FBI, paraît-il…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
