Recupe.net : les ferrailleurs du Net
Certains se spécialisent dans la récupération de matelas ou de machines à laver abandonnés sur le trottoir, d’autres vont sur Recupe.net. Chaque internaute passe sa petite annonce, et toutes sont présentées sous forme de listes par
ordre de publication. De six blocs de béton à un vélo pour enfant en passant par une tour d’ordinateur ou un canapé-lit, c’est une véritable foire à la ferraille.Heureusement, on pourra trier par catégories, en fonction de la région, ou en inscrivant directement un mot-clé. Si l’on est intéressé, il suffit de cliquer sur le numéro de référence de l’annonce pour avertir par courriel celui qui
l’a publiée.
Freecycle : le grand recyclage !
D’origine américaine, le Freecycle est arrivé en France en 2004 et fédère déjà plus de 8 500 membres répartis dans 28 villes. C’est en quelque sorte un vide-greniers virtuel. Ici, le trottoir, c’est un groupe Yahoo!
local (un site Web lié à une liste de discussion) où tous les objets sont déposés gratuitement.Des bons de réduction à l’écran de télévision, en passant par des vélos, tous les objets sont acceptés sur Freecycle, et trouvent en général preneur très rapidement ! L’interface permet de s’inscrire à un ou deux groupes suivant
sa situation géographique et de recevoir les annonces dans son logiciel de messagerie ou de les lire sur le Web. Mais attention : l’activité de certains groupes est si soutenue qu’il peut être préférable de se contenter du site.
Milpot : besoin d’un coup de main ?
Pourquoi acheter une perceuse pour ne s’en servir qu’une fois ? Milpot.net reprend le principe du pot commun : les adhérents indiquent quels objets ils prêtent ou donnent, et quels services ils sont prêts à rendre. A la fin
de l’échange, chacun donne une évaluation sur l’autre avec un petit commentaire. Divisé en quatre rubriques (prêts, dons, services, médiathèque), ce site est si touffu que deux tutoriaux sont proposés pour apprendre à effectuer un échange dans les
règles.
Book crossing : chasse aux livres
Vous avez aimé un livre ? Plutôt que de le voir prendre la poussière, pourquoi ne pas ‘ l’abandonner ‘ comme ces internautes qui pratiquent le bookcrossing ? Rendez-vous sur ce
site, décrivez pourquoi vous avez aimé le livre et indiquez l’endroit où vous allez le laisser. Grâce à une petite étiquette collée à l’intérieur, le prochain lecteur pourra se connecter pour parler de l’ouvrage et dire où il l’a abandonné à son
tour. Et cela marche : certains titres sont déjà passés entre plus de 200 mains !
Swap box : trocs en stock
Ce site propose d’échanger des biens culturels ou électroniques. Chaque inscrit indique ce qu’il offre et ce qu’il recherche. Le site analyse alors sa base de données et indique au visiteur les échanges possibles. Il lui suffit de
contacter par messagerie les utilisateurs concernés. Chaque membre peut également accéder aux listes des autres pour compléter l’échange. Entièrement gratuit, Swapzone est encore peu animé.
Journal du gratuit : du un contre un
Comme son nom l’indique, ce site recense tout ce qui est gratuit. Pour les échanges, il se limite toutefois aux échanges d’appartement et de savoir. Le principe est simple : une heure de temps donnée équivaut à une heure reçue.
Si tout le monde peut voir les annonces, seuls les inscrits peuvent déposer des offres. Sans réelle modération, hormis le retrait des offres illégales, ce site protège ses adhérents de façon originale, mais inefficace, en enregistrant
l’adresse IP de ceux qui répondent.
Troc zone : échanges culturels
Vous rêvez de troquer votre vieux CD contre un nouveau ? ou bien vos jeux, DVD, livres, CD… Troczone vous le propose, avec la garantie que l’échange sera équitable. Pour cela, le site attribue une valeur à chaque objet en
fonction de sa date de sortie et de son prix actuel. Lors de la création d’un compte, l’utilisateur constitue une liste d’objets qu’il veut échanger et, à chaque objet envoyé, reçoit les points correspondants qu’il peut alors
‘ dépenser ‘ dans d’autres objets.
SEL Terre : jouer à l’économie… sans monnaie
Une communauté qui décide de se doter d’une monnaie factice pour s’échanger des biens et des services, vous connaissez ? Il s’agit du SEL (système d’échange local), et ce site en est la représentation en France. Après
inscription, chaque membre indique ce qu’il peut donner et ce qu’il aimerait recevoir.Le tout est entré dans une fiche avec les coordonnées du membre (nom, adresse, téléphone et courriel), puis intégré dans un catalogue global qui offre l’un des plus larges choix d’objets et de services gratuits de cette sélection. Et
il vous aide à préparer vos vacances, en recensant les personnes prêtes à en héberger d’autres gratuitement.
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