Sur l'écran noir de mes nuits blanches…
Super Stockage de Demain
La grande famille de la mobilité
17 novembre 2011 à 00:00
Netbooks, ultraportables, tablettes… L’informatique nomade se décline pour tous les goûts et toutes les bourses. Tous ont des avantages et des inconvénients suivant vos usages.
Transformer une tablette en portable ? Telle quelle, la tablette n’est pas conçue pour un usage productif. Le clavier virtuel occupe la moitié de l’écran et n’est pas adapté à la saisie de textes longs. Il faut la tenir d’une main ou la poser à plat, des positions inconfortables pour des usages prolongés.
En y mettant le prix, il est possible de transformer une tablette en un ersatz de PC portable avec des accessoires qui vont du simple adaptateur USB à la station d’accueil avec clavier complet. Mais ces prothèses ne règlent pas les lacunes logicielles. Il existe bien des suites bureautiques ou des outils d’édition audio et vidéo sur tablette, mais ils sont loin d’être aussi puissants et complets que ceux présents sur les ordinateurs classiques et ils sont conçus pour être maniés avec le doigt. Vous pourrez donc lui ajouter tous les accessoires que vous voudrez, la tablette ne remplacera pas un véritable ordinateur. Du moins, pas encore…
Les netbooks : Une espèce en voie d’extinction ? Les netbooks ont-ils fait leur temps ? On peut se poser la question. Longtemps, il n’y avait pas d’alternative pour qui voulait un terminal mobile pas cher pour surfer. Mais aujourd’hui, la donne a changé, les netbooks doivent faire face aux tablettes. Certes, ces dernières restent plus onéreuses ? comptez 350 euros pour les modèles d’entrée de gamme, contre 200 euros pour un netbook premier prix ? mais on en a pour son argent. En effet, avec des performances limitées et des écrans de faibles résolutions, les netbooks peinent à rivaliser avec des tablettes dotées de dalles plus confortables et de composants capables de décoder la plupart des contenus multimédias. Que reste-t-il alors au netbook ? Le clavier, le système d’exploitation Windows, un disque dur plus spacieux… Mais ces éléments sont-ils vraiment indispensables quand l’usage est essentiellement consultatif ?
Points forts
Le tarif, le clavier physique, Windows pour ceux qui ne peuvent se passer de ses logiciels, l’espace de stockage, la connectique.
Points faibles
Une faible résolution d’écran, peu adaptée à un usage Web et multimédia, des performances limitées.
Les tablettes : L’appareil portable de demain Certes, nous n’en sommes pas encore à l’ère post-PC, si chère à feu Steve Jobs, mais la tablette est bien partie pour conquérir la planète. Plus qu’une remplaçante de l’ordinateur, elle est, en l’état actuel de l’art, un terminal complémentaire réservé avant tout à la consultation de contenus plus qu’à leur production. Et elle a tous les atouts pour ça, une ergonomie tactile des interfaces logicielles ludiques, une puissance de calcul suffisante ? même en 3D ! ? pour la plupart des usages et une autonomie confortable, tout ça dans un format compact. A terme, avec l’essor du cloud computing (“ l’informatique dans les nuages ” ) et l’arrivée de systèmes d’exploitation plus polyvalents (tels Windows 8 et Android 4), la tablette, dans ses formes hybrides ou associée à quelques accessoires, remplacera certainement l’ordinateur portable dans nombre de foyers.
Points forts
Le confort et le vrai plaisir d’utilisation, la capacité à décoder la plupart des contenus multimédias, la mobilité.
Points faibles
L’écosystème matériel et logiciel trop fermé (capacité mémoire, connectique, compatibilité) peu adapté à des usages productifs.
Les ultraportables et ultrabooks : Performances et compacité La mobilité d’une tablette ou d’un netbook sans compromis sur les performances, telle est la vocation de l’ultraportable. Ces ordinateurs compacts de 12 à 14 pouces dotés de composants puissants ont longtemps été réservés à une clientèle aisée ou pro. Mais les progrès techniques des dernières années (SDD, processeurs basse conso) ont changé la donne, et on en trouve désormais à moins de 800 euros pour les configurations de base. Encore une fois, c’est Apple avec le MacBook Air qui a instauré le mètre étalon de cette catégorie. Pour tenter d’imposer un standard similaire au monde PC, Intel s’est empressé de dégainer un des concepts marketing dont il a le secret avec l’ultrabook. Pour obtenir cette labellisation, les partenaires du fondeur doivent respecter un cahier des charges strict (poids et épaisseur, performances, autonomie…) et qui, peu ou prou, rappelle les spécifications du MacBook Air.
Points forts
La compacité, une belle autonomie, une grande polyvalence, des performances indéniables.
Points faibles
Des tarifs encore élevés, autour de 1 000 euros pour les configurations de type ultrabook.
Les notebooks : La polyvalence au juste prix Le cœur de marché de l’informatique portable est représenté par les notebooks de 15 pouces. Cette catégorie de machine doit son succès à un bon rapport entre polyvalence et prix. Les ordinateurs 15 pouces restent transportables (entre 2 et 3 kg) et intègrent des équipements autorisant presque tous les usages. La gamme est très large, débutant avec des ordinateurs à peine plus chers que des netbooks (autour de 300 euros), et consacrés avant tout à un usage bureautique et Web. Ensuite, la montée en gamme est progressive avec des équipements pouvant répondre à des usages plus lourds comme l’édition vidéo, la photo, voire le jeu pas trop exigeant en ressources. Sur ce type de machine, si on exclut quelques modèles haut de gamme, les points qui pèchent sont la plupart de temps la carte graphique limitée en 3D et l’autonomie souvent inférieure à celle d’un netbook (6 heures) ou d’une tablette (8 heures).
Points forts
Le rapport polyvalence/prix/mobilité, la large gamme proposée répondant à tous les besoins et à toutes les bourses.
Points faibles
L’encombrement, le poids, l’autonomie limitée sur les modèles d’entrée de gamme.
Les transportables : Un PC de bureau à emporter Pour la catégorie de PC portables avec des écrans de 17 ou 18 pouces, on ne parle plus de portable, mais de transportable. Avec un poids important (souvent plus de 3 kg) et un encombrement non négligeable, ils sont peu adaptés à un usage nomade et ont surtout vocation à remplacer un ordinateur principal. Comme pour les 15 pouces, la montée en gamme est progressive. Les premiers modèles (entre 400 et 600 euros) ne sont pas des monstres de puissance, mais répondront sans problème à toutes vos sollicitations pour peu que vous ne soyez pas amateur de jeux vidéo. Ce type de machine pourra tout à fait remplacer un PC de bureau pour les petits budgets et trouver une place de choix dans les chambres d’étudiants. Les modèles plus haut de gamme n’ont, eux, rien à envier aux PC de bureau et sont, pour les plus puissants, capables de faire tourner les applications les plus gourmandes (montage vidéo, jeux 3D, etc. ). Pour ces gros portables, le tarif débute autour de 1 000 euros environ.
Points forts
Confort d’affichage, capacité de stockage et puissance pouvant être équivalente à celle d’une machine de bureau.
Points faibles
Plus chers à spécifications équivalentes que les PC de bureau, une autonomie limitée, un poids peu adapté à un usage nomade.
Les mini-tablettes et hybrides : Beaucoup de compromis En plus des catégories de machines bien définies évoquées précédemment, on trouve une multitude de produits hybrides à cheval entre plusieurs mondes. Des terminaux comme le Samsung Galaxy Note avec son écran 5,3 pouces (13,4 cm de diagonale) ou le HTC Sensation XL (4,7 pouces) qu’on verra comme de gros téléphones ou de petites tablettes. Les Asus Eeepad Slider et Transformer, ou le Dell Inspiron Duo qui cherchent à concilier les avantages d’une tablette et d’un ordinateur. Ou, plus étonnant encore, le Padfone d’Asus, attendu début 2012, un smartphone qui, glissé dans une coque avec un écran 10 pouces, se transforme en tablette. Des produits qui cherchent à séduire ceux qui sont en quête du terminal universel, l’appareil convergeant ultime, le Graal du geek. Mais attention, la polyvalence d’usages s’obtient souvent à grands coups de compromis. Si ces appareils mutants se targuent de pouvoir presque tout faire, n’espérez pas qu’ils se débrouillent aussi bien dans chaque tâche que des appareils optimisés pour des usages plus restreints.
Points forts
Des objets, souvent séduisants et ludiques, qui offrent une grande polyvalence d’usages…
Points faibles
… au détriment parfois de la performance.
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