En 2035, près de 54 millions de véhicules autonomes devraient circuler sur les routes du monde entier, selon IHS Automotive, un cabinet d’analyse du marché automobile. Mais avant cela il va falloir adapter les lois régissant la circulation routière. C’est ce que s’apprête à faire la Grande-Bretagne, révèle un article publié sur le site du quotidien britannique le Daily Mail.
Le ministre des Sciences, David Willetts, a ainsi déclaré avoir entamé des discussions avec le ministère des Transports pour une réécriture des lois permettant la circulation de voitures autonomes sur les autoroutes britanniques, car les textes actuels « ne sont pas adaptés à cette nouvelle génération de véhicules ».
Si le ministre est si pressé, c’est qu’une voiture autonome est en cours de développement à Oxford depuis plusieurs années. Elle offre, entre autres, un mode semi-autonome qui permet à un passager de reprendre le contrôle si nécessaire. « Ce véhicule technologique sera nettement moins coûteux que celui de Google, assure D. Willetts. Nous devons adapter les textes pour que les voitures développées à Oxford ou ailleurs puissent être utilisées sur nos routes. »
Des précédents
Pour ce faire, le gouvernement britannique va s’appuyer sur ce qui se fait déjà aux Etats-Unis dans une poignée d’Etats, dont la Californie et le Michigan, et sur de récents changements de la convention des Nations-Unies sur la circulation routière internationale.
Celle-ci spécifiait encore il y a peu que « chaque conducteur doit être capable de contrôler son véhicule ou de guider son animal à chaque instant ». Elle comporte depuis le mois dernier un nouvel amendement qui permet qu’une voiture se conduise elle-même à condition qu’un être humain puisse « reprendre la main sur le système ou le couper ».
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Source : Daily Mail
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