Créé par John Newton, ancien fondateur de Documentum,
Alfresco Software commercialise la version 1.1 de son produit. ‘ En version open source, la solution regroupe un moteur d’indexation
et de recherche de documents, ainsi que des circuits de validation exploitables par des groupes d’utilisateurs ‘, note Michaël Harlaut, responsable de projet chez la SSII Atol CD, première intégratrice du logiciel en
France.Les groupes disposent de bureaux virtuels et d’espaces de discussion hiérarchisés. Alfresco prend aussi en charge la gestion de versions, et celle des flux de données RSS. Elle utilise pour cela un jeu de serveurs libres écrits
en Java, dont Lucene pour la recherche de contenu, Spring qui fournit le référentiel documentaire, et
Hibernate, chargé de la gestion des metadonnées.
Des versions propriétaires
Alfresco exploite le serveur d’applications JBoss et assure la restitution des informations par le biais de serveurs de type modèle-vue-contrôleur et de pages Web (servlets). Les entreprises qui souhaitent
renforcer la sécurité et les fonctions d’administration doivent acquérir les modules propriétaires de la version Professional.Celle-ci autorise aussi la mise en place de rôles, qui permettent d’établir des droits et des circuits de validation différenciés pour un ensemble de groupes. La version Enterprise intègre pour sa part la gestion des annuaires
LDAP. ‘ Les prochaines évolutions concerneront l’archivage, l’agrégation de données et la dématérialisation ‘, conclut
Michaël Harlaut.
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