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La gestion de parc tire parti de l’évolution de ses logiciels

Les derniers apports ?” workflow, modules web, ergonomie ?” des outils de gestion du cycle de vie des PC facilitent grandement leur utilisation.

Les outils de gestion de parc intègrent de plus en plus de fonctions. A l’image des PGI, les outils phares sont désormais modulaires et intégrés. Si bien que beaucoup d’éditeurs leur appliquent l’acronyme IRP pour Infrastructure Resource Planning, en référence aux progiciels de gestion intégrés. Outre le module classique de help desk, on trouve désormais des modules de gestion des approvisionnements, des stocks, des contrats et des licences, ainsi que des modules de gestion financière ?” amortissement, refacturation, etc. Soit, en définitive, tout l’attirail pour couvrir le cycle de vie d’un poste de travail informatique.Mais les dernières évolutions notoires concernent surtout l’incorporation d’outils tels ceux d’inventaire automatique ou de modules web, qui permettent une meilleure information des utilisateurs. L’interface utilisateur n’est pas en reste avec l’intégration de logiciels de modélisation des processus de gestion du parc et, côté ergonomie, un affichage d’écran de plus en plus souple et convivial grâce à l’introduction d’éléments graphiques.

L’interface graphique de plus en plus souple et ergonomique

La mairie de la ville de Reims a opté pour le logiciel Actima de l’éditeur Staff & Line, qu’elle utilise depuis 1996. “C’était, à l’époque, le meilleur compromis entre un logiciel complet au niveau des fonctions, le coût et la facilité d’intégration”, assure Dominique Fitrzyk, chef de service des ressources techniques. Dans son utilisation quotidienne, c’est l’ergonomie de l’outil qui a particulièrement satisfait le client de l’éditeur français. Il met ainsi en avant “le processus de gestion de l’appel, défini au moment du paramétrage de l’outil, qui se déclenche pour mener à bien le suivi de la demande d’intervention.” L’introduction d’un concepteur de workflow, qui permet à l’entreprise de définir et appliquer ses propres règles de gestions, constitue, en effet, l’une des dernières évolutions. Cet outil, situé au-dessus des modules fonctionnels ?” achats, gestion des changements, etc. ?” intervient ainsi dans l’ensemble des opérations liées à l’infrastructure. Autre évolution majeure : le paramétrage de l’affichage d’écran, désormais d’une grande souplesse. “Des codes couleurs permettent de savoir dans quel module on se trouve, et l’on peut afficher telle ou telle option selon le profil utilisateur. Et, ainsi, alléger les écrans”, complète Dominique Fitrzyk.Le ministère de l’Intérieur a, quant à lui, choisi la suite Qualiparc de l’éditeur PS’Soft. Dans le cas présent, l’outil de développement de processus a permis notamment de modéliser le système de logistique à deux niveaux (central et local) du ministère. La gestion du stock sert d’ailleurs de référence pour le recensement du parc. “Les informations logistiques sont utilisées comme référence des commandes et répercutées automatiquement dans les autres modules ?” notamment l’inventaire. Le gros intérêt : la seule saisie post-logistique concerne, en définitive, la localisation géographique et l’attribution hiérarchique“, assure Patrick Nouvion, responsable du projet de gestion des infrastructures.Et pour ce qui concerne les modules web ? Dans le cas de la mairie de Reims, Actima Online n’est, pour l’instant, utilisé qu’en mode consultation par les techniciens en intervention. Le ministère de l’Intérieur vient, pour sa part, d’acquérir la nouvelle version ?” celle baptisée 8 du module web de Qualiparc. Elle est en cours de validation pour un usage généralisé de mise à jour. “Avec cette nouvelle version, l’ergonomie a été remaniée et les fonctionnalités complétées”, note Patrick Nouvion. Améliorant ainsi les caractéristiques des précédentes versions, où les fonctions de saisies en mode web étaient limitées.Les deux entreprises comptent intensifier l’utilisation de leur outil de gestion de parc. A la mairie de Reims, l’introduction de l’outil d’inventaire automatique Check-up permettra de vérifier régulièrement et à distance l’état du parc. Et, notamment, de mesurer le rapport entre licences achetées et installées. Quant au ministère de l’Intérieur, il devrait lier son logiciel de gestion de parc à l’autocommutateur afin d’automatiser la mise à jour de l’annuaire téléphonique. L’introduction d’un outil d’inventaire automatique est également à l’étude.

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Olivier Discazeaux