Frileux, les professionnels de la gestion immobilière n’auraient pas encore vraiment profité des nouvelles technologies. Vincent Migayrou, directeur général de Workspeed France, en est persuadé. “Les multiples acteurs – locataires, gestionnaires, propriétaires, fournisseurs et autres syndics – ont besoin d’une sorte de main courante collaborative, qui permette un support continu à l’information et une traçabilité des interventions.” Solution proposée par ce fournisseur d’applications hébergées franco-américain : gérer ces flux d’information, les réclamations et les processus d’interventions de maintenance ou d’entretien. “Cela va du changement d’ampoule à la réservation d’une salle de réunion.”Toutes ces procédures ont été modélisées sur une plate-forme logicielle de travail de groupe (workflow) multi-entreprise à base de GED (gestion électronique de documents) – reporting, push informatif, etc. – hébergée sur les serveurs de Workspeed. Sur l’interface finale, cela donne un mini-intranet personnalisé, à l’image de celui mis en place pour la tour Franklin, située au c?”ur du quartier de la Défense. Ce building géré par GFF Institutionnels regroupe une vingtaine de copropriétaires et une cinquantaine de locataires sur une surface de 70 000 mètres carrés. Workspeed y a intégré tous les prestataires de services équipés d’internet, mais aussi une base de données contenant les spécificités techniques du bâti à l’attention des différents utilisateurs. Dans sa version de base, l’abonnement annuel revient à 4 francs par mètre carré, auquel s’ajoute un coût à l’entrée (incluant la formation du client et des prestataires de services) d’environ 40 000 francs pour paramétrer chaque immeuble, ce qui réserverait le système aux gestionnaires de grands ensembles de bureaux. Pourtant, la société propose aussi son service à des ensembles résidentiels organisés, de type résidences hôtelière, étudiante ou de troisième âge.
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