Devant faire face à près de 3 900 cambriolages par an pour une population dépassant 600 000 habitants, le groupement de gendarmerie de l’Hérault vient de développer la deuxième version de l’application Stop Cambriolages en partenariat avec l’école supérieure d’informatique Epitech.
Cette nouvelle mouture de l’appli lancée en avril 2013 apporte deux nouveautés principales : la diffusion d’alerte en temps réel pour prévenir la population de phénomènes ou de situations contre lesquels elle pourrait se prémunir et l’envoi aux commerçants de conseils de prévention afin de les aider à sécuriser leur commerce.
Les alertes sont transmises sous forme de notification en mode « push ». Elles sont bien évidemment gratuites et aucun abonnement n’est nécessaire pour les recevoir. Quant aux conseils aux commerçants, ils rejoignent les conseils aux particuliers qui étaient déjà prodigués dans la première version de l’appli.
En plus de ces nouveautés, il existe toujours une « page » de conseils aux victimes de cambriolages comportant une touche permettant d’alerter la brigade la plus proche – grâce à la fonction de géolocalisation du smartphone – et de déclencher une intervention ; une page permettant de s’inscrire à l’ « opération tranquillité vacances » ainsi que des informations sur les brigades de gendarmerie les plus proches.
« Concevoir une telle application est une première au niveau national pour les forces de sécurité, indique la gendarmerie dans un communiqué. Elle entre parfaitement dans le cadre des expérimentations souhaitées par le ministre de l’Intérieur pour développer une approche innovante de la prévention de la délinquance. » Parmi ces expérimentations, on compte également l’ouverture du compte Twitter de la gendarmerie en janvier dernier et l’utilisation de pages Facebook pour communiquer avec les Français.
La nouvelle version de l’appli Stop Cambriolages est déjà disponible pour Android et le sera au cours du printemps pour iOS. Si cette expérimentation héraultaise est validée par la direction générale de la Gendarmerie nationale, l’appli pourrait ensuite être généralisée à toute la France.
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