Créé par l’Aproged (association des professionnels de la GED, qui regroupe aujourd’hui plus de 80 sociétés) et organisé par MCI, le Forum de la Geide (gestion électronique de l’information et des documents existants) s’est tenu au Cnit de Paris-La Défense. Ce septième rendez-vous regroupait 92 exposants et accueillait quelque 5 000 visiteurs professionnels. Hormis les conférences thématiques payantes, 63 présentations animées par les exposants ont eu lieu durant trois jours. Selon le Gartner Group, la Geide comporte pas moins de sept secteurs différents : la gestion de documents, la publication intranet, les formulaires électroniques, l’indexation, l’archivage, la recherche en texte intégral et le workflow. On pourrait y ajouter les logiciels de LAD (lecture automatique des données). D’où la disparité des nouveaux logiciels repérés sur les stands. Quelques tendances se dégagent toutefois de cette édition. Les infrastructures de Geide sous-tendent de plus en plus les actions stratégiques des entreprises et des administrations, qu’il s’agisse de services, de production et de vente. Collecter les informations, structurées ou non, diffuser les documents par Internet sont autant de tâches qui facilitent une bonne organisation.
Au c?”ur des solutions verticales
La tonalité du salon était marquée par la très forte demande de solutions verticales, de gestion de la relation client et de commerce électronique, secteurs où la Geide est indispensable. L’aspect technologique n’était pas pour autant négligé, comme en témoignent les nouveautés en matière de lecture automatique, d’acquisition, d’archivage, de classement et de diffusion des documents. Mais, comme l’explique Annie Thieulent, vice-présidente de la société française Ever, “la valeur ajoutée provient maintenant des solutions métier et non plus de la technologie. Les solutions verticales sont de plus en plus demandées et les applications de Geide se retrouvent dans la gestion de la relation client. Il devient aussi indispensable de s’ouvrir à de multiples sources d’information “. À cet effet, la suite logicielle Doris comporte désormais un portail servant à alimenter la base documentaire et à diffuser les documents de façon sélective vers des groupes d’utilisateurs. Avec, bien sûr, XML comme format d’échange à la place du format ASN1.
Capitaliser le savoir et les processus de l’entreprise
DIP Systèmes, autre éditeur français, va aussi dans ce sens. Son atelier de génie documentaire (AGD), inauguré avec la version 4 de l’outil de développement DIP Maker, permet de créer graphiquement une base documentaire ou des applications verticales. Cette offre s’enrichit d’un portail documentaire (lire p. 28). La publication de documents Internet ou intranet est au c?”ur des préoccupations. Cincom, par exemple, a enrichi son logiciel CinDoc d’un module de Push destiné à diffuser automatiquement des documents personnalisés. De même, JetForm commercialise ReachForm, une plate-forme de publication de formulaires par Internet, utilisant XML.Issue de la Geide, la gestion de la connaissance n’était pas oubliée. Parmi les exposants, on recensait les éditeurs Verity, Autonomy, Ennov et Gedys-VRC, dont le logiciel ISO Target se distingue par une gestion active de la propriété intellectuelle d’une entreprise en assurant la circulation et la distribution des documents liés aux cycles de production. L’objectif étant de permettre à tous les utilisateurs impliqués dans les prises de décision d’accéder aux documents appropriés. Au-delà de la gestion de contenu, la gestion de la connaissance s’applique à capitaliser le savoir et les processus de l’entreprise. Une conférence avait d’ailleurs pour objet d’identifier les évolutions des composants de cette discipline pour sensibiliser les entrepreneurs.
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