‘ Nous étions un peu inquiets, les salons subissant depuis deux ou trois ans une crise de fréquentation ‘, reconnaît Serge Dahan, président de l’Aproged, association des
professionnels du domaine et organisatrice du salon de la Geide. Pour transformer cette 11e édition en succès, l’accès aux tables rondes et aux conférences était libre.‘ Passer du document physique au document numérique est une évolution majeure qui demande réflexion. Les conférences sont des locomotives qui aident à prendre conscience de l’importance des flux numériques,
d’où leur gratuité ‘, justifie Serge Dahan.Toujours avec le même souci d’évangélisation, les organisateurs avaient invité des acteurs de tous horizons, parmi lesquels des représentants de l’ADAE, Ségolène Royal et Michel Serres : ‘ Des
projets comme Adèle aident le marché à se développer. Grâce à des initiatives comme la dématérialisation des appels d’offres, les entreprises comprennent mieux l’intérêt de dématérialiser courrier ou factures, et plus globalement
toutes les informations sur papier qui représentent encore 80 % des flux entrant dans l’entreprise ‘, ajoute Serge Dahan.
De la GED au document numérique
Pari réussi si l’on regarde la fréquentation : les organisateurs annoncent une hausse de 6 %, avec plus de 5 000 visiteurs et 1000 auditeurs. Même augmentation pour les exposants au nombre de 107.Mais indépendamment des chiffres, les exposants notent avec satisfaction la présence de contacts qualifiés. Serge Dahan précise : ‘ Les projets sont bien là. Et on est de plus en plus dans une phase
d’intégration. L’éditeur-intégrateur joue un rôle déterminant dans cette étape, car le client n’achète plus une solution de workflow ou de GED, mais une solution pour gérer le cycle de vie des documents.
Loin du simple archivage-consultation, domaine historique de la GED, on est entré dans l’ère du document et du flux numérique. Et pas seulement pour des informations de gestion. ‘
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