Cela devait être la fusion la plus importante de l’histoire des télécoms mais l’affaire semble mal engagée, à moins d’un arrangement de dernière minute. Selon le Financial Times, pour obtenir le feu vert des
autorités américaines et européennes, Worldcom s’apprêterait à céder la dorsale Internet et les activités d’opérateur longue distance de Sprint.La cession d’actifs porterait sur un montant évalué à une fourchette comprise entre 40 et 45 milliards de dollars. Ces derniers pourraient être repris par un opérateur européen, comme Deutsche Telekom qui ne cache pas ses ambitions aux
Etats?”Unis. Mais la Commission européenne pourrait aussi demander à WorldCom de céder UUNet, la perle de son empire. Cependant, l’opérateur s’est déjà opposé à cette solution.
Une fusion compromise
Les autorités anti?”trust américaines vont se prononcer dans les prochains jours. Elles accusent le projet de donner naissance à un monopole sur le marché des communications longue distance aux Etats?”Unis. La
Commission européenne doit se prononcer avant le 12 juillet.Pour les autorités européennes, le principal grief contre ce rapprochement tient au fait quil contribuerait à renforcer la position dominante de Worldcom sur le marché des dorsales Internet. En effet, le raprochement entre les deux
opérateurs réduirait la marge de manoeuvre des ISP sur le marché de la connectivité Internet.
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