Rien n’y fait. Ni les déclarations rassurantes de Carly Fiorina, ni le soutien de son conseil d’administration ou l’annonce de résultats annuels meilleurs que ceux attendus par la communauté financière ne semblent pouvoir enrayer le climat de doute et de scepticisme qui entoure désormais le projet de fusion entre Hewlett-Packard (HP) et Compaq. Au refus affiché de Walter Hewlett, fils aîné de Bill Hewlett, l’un des fondateurs du groupe, s’ajoute la méfiance de la Federal Trade Commission ?” le gendarme de la concurrence ?” qui a demandé aux dirigeants de lui fournir un complément d’informations. Si Carly Fiorina semble défendre bec et ongles son projet, c’est aussi et peut-être surtout parce qu’elle y joue sa carrière ?” à l’instar de Michael Capellas, le patron de Compaq. Les descendants de la famille Hewlett ne représentent certes que 6,4 % des actions en circulation, mais la Fondation Packard est en revanche le plus important actionnaire (10 %). Son verdict, attendu au plus tard en janvier, sera décisif. Carly Fiorina le sait. Lheure est à la persuasion.
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