Parmi les projets liés à l’opération Nouvelle France industrielle [document PDF, NDLR], initiée par Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du numérique, il y a le développement de la voiture autonome. Une nouvelle feuille de route de ce plan a été validée le 2 juillet 2014, en même temps que celle de cinq autres projets (l’e-éducation, le big data, la robotique, le TGV du futur ainsi que la chimie verte et les biocarburants) . On y apprend que le gouvernement veut autoriser à partir de 2015 les tests de voitures autonomes sur routes et pas seulement en circuit fermé.
« Dans le cadre du plan, de premiers essais en route ouverte auront lieu dès 2015, en parallèle du lancement de projets de recherche et développement », selon un document du ministère de l’Economie.
« Avec ce plan, la France sera reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes. Un marché de plusieurs milliards d’euros à l’échelle mondiale d’ici à dix ans s’ouvre à ceux qui sauront être les pionniers », assure le ministère.
Il s’agira d’effectuer ces expérimentations sur des routes données, à des horaires précis et dans une circulation normale, afin de permettre aux groupes français de pousser plus loin les expérimentations qu’ils mènent actuellement avec des prototypes.
Bannir les erreurs humaines
PSA Peugeot Citroën, Renault mais aussi l’équipementier Valeo travaillent à l’automatisation de véhicules. Les acteurs du secteur s’entendent à dire que de tels modèles, avec toujours un conducteur à bord, devraient être visibles sur les routes à partir de 2020. Ils devraient améliorer la sécurité routière, indique le ministère dans son communiqué, puisqu’actuellement 90 % des accidents sont causés par des erreurs humaines.
Mais avant cela il faudra modifier les législations nationale et internationale en vigueur. Le traité de la convention de Vienne sur la sécurité routière prévoit en effet que « tout conducteur doit constamment avoir le contrôle de son véhicule ». Dans la feuille de route du ministère, ce processus s’étalera sur cinq ans, entre 2014 et 2019.
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La Grande-Bretagne va adapter ses lois pour accueillir les voitures autonomes, paru le 10/6/2014
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