Dans un communiqué, l‘Autorité française de la Concurrence annonce infliger une amende de 220 millions d’euros à Google pour avoir favorisé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne.
Plusieurs médias, dont le groupe Figaro et le groupe Rossel en France, avaient saisi l’autorité de la concurrence en 2019 pour dénoncer les pratiques du géant du Web.
🎯L’@ADLC_ inflige à @Google 1 sanction de 220M€ pour un abus de position dominante ayant favorisé ses propres services dans le secteur de la #publicité en ligne – @Google a proposé des engagements concernant le fonctionnement de son serveur publicitaire DFP & sa plateforme AdX pic.twitter.com/AkCeo77HMs
— Autorité de la Concurrence (@Adlc_) June 7, 2021
Google fait la pluie et le beau temps
Selon l’Autorité de la concurrence, Google a abusé de sa position de force sur le marché de la publicité en ligne. En accordant un traitement préférentiel à ses technologies propriétaires proposées sous la marque Google Ad Manager, Google s’est assuré de contrôler toute l’économie de la publicité en ligne.
Par exemple, le serveur publicitaire DFP permet aux éditeurs de sites de vendre des espaces publicitaires, tandis que le logiciel SSP AdX permet d’attribuer des publicités à ces espaces grâce à des enchères… Or, ces logiciels n’étant pas interopérables avec ceux de la concurrence, Google a empêché les sites des médias d’utiliser des solutions alternatives, afin d’obtenir un quasi-monopole. L’Autorité de la concurrence juge ces faits « particulièrement graves ».
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Selon le communiqué de l’Autorité de la Concurrence, Google « n’a pas contesté les faits ». L‘amende a été décidée dans le cadre d’une procédure de transaction avec le géant américain, qui aurait accepté de changer ses pratiques en s’ouvrant à la concurrence. Il ne devrait donc pas y avoir d’appel.
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