Face à la pression médiatique ?” en l’occurrence la Une du Monde ?”, Lionel Jospin a finalement admis avoir “noué une relation” avec une organisation trotskiste. “Je suis un enfant de Suez et de Budapest“, s’est exclamé le Premier ministre. Faut-il admonester ” Michel ” (son surnom de militant) de s’être tu si longtemps ou faut-il enrager de voir la France, ses hommes politiques et ses tribunes médiatiques embourbées dans le passé ?À quand un ” enfant d’internet ” à Matignon ? La société de l’information se met en place, avec ses champs de bataille économique, ses armes technologiques, ses nouvelles institutions et ses réflexes politiques, et la France apparaît désarmée. Pire, absente. Si vous en doutez, je vous propose un test : parlez à votre député préféré de l’Icann. Je vois déjà poindre son sourire interrogatif. Il n’est pourtant pas anodin que cet organisme privé, enfanté par le département d’État du commerce américain, gère toutes les adresses internet dans le monde. La carte d’identité du web s’établit outre-Atlantique : qui s’en soucie ? Dans l’Hexagone, c’est à un agriculteur qu’il revient de poser le débat de la mondialisation…À ce compte, il n’est pas étonnant que les États-Unis représentent déjà 50 % des brevets déposés dans le monde. En matière d’emplois, on s’émeut des P’tits LU. C’est la France d’Amélie Poulain qui chiale. La même qui ignore que la fusion d’Alcatel et de Lucent aurait dû aboutir à supprimer brutalement 30 000 emplois. La France est encore la quatrième puissance industrielle. Mais à force de tourner le dos aux débats actuels, elle risque de sombrer dans les profondeurs du classement du nouveau monde de l’information. Un ordi pour Amélie !
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