Alors que Facebook a récemment dévoilé sa nouvelle monnaie virtuelle, les États tentent de s’organiser pour ne pas perdre leur pré carré. La France qui préside cette année le G7 a indiqué, vendredi 21 juin, la création d’un groupe de travail sur les cryptomonnaies.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France a annoncé « la mise en place d’une task force sur les projets de stable coins, le Libra mais pas seulement lui ». Rendue publique mardi 18 juin, la future cryptomonnaie de Facebook baptisée libra sera indexée sur les devises internationales. Elle devrait être disponible dès 2020.
Fixer un cadre international
« Nous voulons allier ouverture sur l’innovation et fermeté dans la régulation », a expliqué le gouverneur de la Banque centrale, lors d’une conférence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux.
Selon Reuters, le groupe du travail sera présidé par Benoit Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne, et sera constitué de représentants des banques centrales. Paris souhaite que la communauté internationale fixe un cadre afin que la future cryptomonnaie ne reste qu’un instrument de transaction sans devenir une monnaie souveraine. Cette déclaration s’ajoute à celle du gouverneur de la Banque d’Angleterre qui appeler Facebook à établir des « règles strictes ».
Le prochain G7 aura lieu du 24 au 26 août 2019 à Biarritz. Un des thèmes principaux sera le numérique, et notamment la taxation des géants qui dominent le secteur.
Source : Reuters
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