La Norvège reste le champion indépassable de la connexion internet en Europe. Malgré une petite baisse de forme, le pays affiche un impressionnant débit moyen de 20,1 Mbit/s au second trimestre 2016. Une performance qui lui vaut de se classer au deuxième rang mon mondial en termes de vitesse, juste derrière la Corée du Sud qui atteint un débit moyen de 27 Mbit/s. C’est ce qui ressort du dernier rapport Akamaï sur “l’Etat des lieux d’internet” établi grâce aux données collectées par Intelligent Platform, sa gigantesque plate-forme de cache.
La France, à côté, fait triste figure en ne se hissant qu’à la 48e place mondiale et à la queue du peloton européen avec un tout petit débit moyen de 9,6 Mbit/s. C’est moins bien qu’au premier trimestre mais en augmentation de 21% par rapport à 2015. Loin devant nous : la République tchèque, la Roumanie ou encore la Slovaquie.
Les vitesses maximales moyennes de connexion ne sont pas plus flatteuses : là encore, notre pays se retrouve à la traîne sur le continent avec un score de seulement 40,5 Mbit/s contre 84,2 Mit/s pour la Roumanie qui réalise la meilleure performance. Et le reste est à l’avenant avec de très faibles résultats concernant l’adoption du débit de plus de 10 Mbit/s et de plus de 15 Mbit/s.
De meilleurs résultats concernant le débit mobile
Pas de quoi rougir, en revanche, concernant l’utilisation du protocole réseau iPv6, puisque nous atteignons le dixième rang mondial avec désormais 11% du trafic réalisé par des utilisateurs internet en iPv6. Orange se distingue dans ce domaine en assurant 15% de son volume via ce protocole.
Enfin, du côté du mobile, notre pays ne fait pas trop mauvaise figure avec un débit moyen de 12,7 Mbit/s… mais sa vitesse maximale moyenne de 58,2 Mbit/s reste très en-deçà de voisins comme la Belgique (78,2) ou la Suisse (159,9).
Rappelons pour nuancer ces résultats qu’il ne s’agit ici que de moyennes qui sont forcément tirées à la baisse par les zones blanches de notre territoire, les infrastructures étant encore assez inégalement réparties et concentrées dans les zones denses.
A noter qu’Akamaï fournit aussi un classement des navigateurs. Sur le mobile, Chrome concentre environ 40 % des requêtes. Safari se classe loin derrière avec seulement environ 30 % des requêtes.
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