Selon la Française des jeux, seuls 7 % de ses clients se disent prêts à jouer sur Internet aux mêmes jeux. Une simple réplique virtuelle des jeux existants, comme le Loto, n’aurait donc pas semblé judicieux. La Française garde le principe de jeux payants, accessibles après inscription seulement.Bien entendu, le cadre de la concession sur les jeux d’argent accordée par le gouvernement ne s’applique pas à l’étranger. Et la Française des jeux devra donc se limiter au territoire national.Pour le moment, la Française des jeux se refuse à expliquer plus en détail ce projet, notamment concernant la teneur des différents jeux instantanés et de tirage.” Notre concession sur les jeux nous oblige à nous positionner sur le segment des jeux payants. Or, tout paiement en ligne soulève le problème de la confiance, et pour cela, l’image de la société est un atout certain “, déclare un porte-parole de la Française des jeux. Sur ce point, un compte virtuel plafonné à une certaine somme, sera mis en place. Le joueur sera crédité sur son compte courant en cas de gain important.Selon une étude de Datamonitor, les revenus des jeux et loteries en ligne devraient passer de 625 millions de dollars en 2000 à 11 milliards en 2004. Ce secteur allant même jusqu’à dépasser celui du casino et des paris sportifs en ligne. Seulement, toujours selon le cabinet, ce sont les loteries gouvernementales qui se tailleront la part du lion. Ainsi, au contraire des sites de jeux gratuits qui existent déjà, la Française des jeux pourra appuyer son activité sur une autre source de revenus que la seule vente despaces publicitaires, ou le marketing direct.
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