Petite révolution dans le landernau du jeu en ligne, l’honorable Française des Jeux se lance sur Internet. Considérant que le niveau de sécurité sur le Web et que le nombre d’internautes étaient désormais suffisants, la Française des Jeux a ouvert fdjeux.com, hier en fin de journée. Sur ce site, les internautes ont d’ores et déjà accès à trois jeux de hasard. Un minijeu de plateau (Abracadabra), un jeu d’adresse (C’est tout Foot), et un jeu de grattage (XIII). D’autres devraient suivre rapidement et régulièrement.Selon Jean-Etienne Bouedec, chef de projet à la Française des Jeux, ” quatre nouveaux jeux devraient être ajoutés à la fin du mois de septembre. Car si nous apportons une offre crédible au milieu des casinos et de tous ces sites de jeux en ligne, il nous faudra aussi prouver notre crédibilité aux internautes en leur proposant une offre satisfaisante “.
Un objectif de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires
Les conditions de participation sont draconiennes. Déjà, la concession d’Etat sur les jeux d’argent impose à la Française des Jeux de faire payer les jeux, et de n’accepter que des joueurs français. L’internaute, qui doit bien sûr être majeur, doit ainsi créditer un compte virtuel d’un montant maximal de 500 francs par semaine. En fait, l’argent atterrit directement dans les caisses de la Française des Jeux, et donne droit à un crédit prépayé. En cas de gain supérieur à 3 000 francs, la somme est créditée à l’internaute sur son compte courant. En deçà, elle sera automatiquement transférée sur ce compte particulier. A chaque instant, il peut demander à ce que cette somme soit transmise sur son compte en banque.Si les gains n’ont rien à voir avec les millions promis par les loteries gratuites (entre 6 000 et 60 000 francs au maximum suivant les jeux), les chances de gain sont bien plus importantes pour des tarifs de 3 ou 6 francs uniquement. Ainsi, le taux de redistribution a été fixé à 68 %, soit un taux de probabilité de gain qui se situe entre une chance sur trois et une chance sur quatre.” Sur l’année 2001, avance Jean-Etienne Bouedec, nous comptons réaliser 15 millions d’euros de chiffres d’affaires. Mais cette initiative n’est réalisée qu’à titre expérimental. Plus tard, nous nous tournerons vers de nouveaux médias, comme le PMU la fait avec sa chaîne Equidia par satellite. “
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