Aun moment où l’enseignement à distance investit de plus en plus les discours des fournisseurs comme des professionnels de la formation, l’Oravep (Observatoire des ressources pour la formation) a évalué les outils existants. Les critères sont d’ordre technique : avoir déjà été utilisé par des étudiants ; reposer sur les technologies Internet ; permettre la gestion de plusieurs types d’activité (lecture, exercices, communication) ; ne pas exiger de débits de communication trop élevés ni nécessiter l’installation d’un logiciel sur le poste étudiant. Résultat ? Parmi quarante-cinq plates-formes recensées, l’Oravep en a retenu sept pour une étude comparative. Restent néanmoins certaines limites. Aucune des sept plates-formes en question ne permet de gérer la scolarité de l’étudiant de façon élaborée (*). Elles en restent à la dimension pédagogique. Autre aspect : aucune ne propose de fonctionnalités synchrones (visio ou audioconférence). La communication se fait par messagerie et forum. Deux limites que les évolutions techniques pourront, à terme, pallier.
Mais l’Oravep compte compléter cette étude, destinée à servir de base de réflexion aux universités, en s’intéressant à la mise en ?”uvre. “La comparaison technique de l’outillage est une bonne chose. Mais il faut apprendre aux gens à s’organiser autour, explique Philippe Morin, à l’Oravep. On peut très bien faire de la formation à distance avec une messagerie. Si l’on n’a pas réfléchi en amont à ce que l’on veut faire, inutile d’investir dans des plates-formes qui sont parfois des usines à gaz.” De la même manière, apprendre à distance ne va pas de soi : les utilisateurs ont encore besoin d’accompagnement
(*) Ce constat date de l’époque de l’étude, il y a un an.
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