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Vous connaissez probablement notre logithèque en ligne www.01net.com/telecharger, vers laquelle nous vous dirigeons pour obtenir gratuiciels, partagiciels et même versions d’essai de logiciels commerciaux. Le site met à disposition près de 26 000 programmes pour Windows, 3 633 pour Mac et 1 671 pour Linux. Soit en tout, près de 31 000 programmes. Cela paraît impressionnant, mais le site américain Download.com en référence, lui, quelque 75 000, hors pilotes et logiciels professionnels !Cela en dit long sur la puissance et la diffusion de la plate-forme Windows. D’autant que ces sites sont loin de recenser tous les logiciels possibles. Ainsi tous ceux dont l’interface est rédigée dans une autre langue que l’anglais et le français, ou avec un autre alphabet, ne sont pas comptabilisés. Une chose est sûre, il est quasi impossible de chiffrer précisément le nombre mondial de logiciels disponibles pour chaque plate-forme. Nos chiffres ne donnent donc que des ordres de grandeur. Ils font aussi mentir l’idée reçue du manque chronique de logiciels pour Mac, même s’il est vrai que le choix est moins vaste que sous Windows. De plus, depuis le passage des Mac aux processeurs Intel en 2006, les portages de logiciels x86 sont facilités ; de nombreuses applications open source sont disponibles sur Mac comme sur Windows ou Linux. Pour cette dernière plate-forme, le nombre de programmes proposés sur notre site peut paraître faible ; l’ajout de logiciels à une distribution Linux se fait plutôt à l’aide d’un gestionnaire de paquets (voir encadré ci-dessous), qui donnent accès à plusieurs milliers de compléments.
Le navigateur aux commandes
Avec les logiciels libres, la notion de plate-forme est atténuée ; beaucoup d’entre eux sont disponibles pour de multiples environnements (plus de 6 400 projets sur Sourceforge.net, par exemple). La prochaine étape est plus radicale encore. Avec l’émergence de logiciels et de services en ligne, plus besoin de se demander si l’on dispose du bon système d’exploitation : tout se fait au sein d’un navigateur, peu importe lequel. Il y a encore de nombreux obstacles (problème de connexion à de tels services en déplacement ; les logiciels les plus complexes sont difficilement transposables en services en ligne) et les éditeurs traditionnels ont encore du mal à s’approprier cette idée. Mais nul doute que d’ici quelques années, les logiciels ne tourneront plus sur nos machines, mais sur un serveur, quelque part sur le Net…
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