La fonction de chef de projet est l’aboutissement d’une carrière de plusieurs années d’expérience dans les métiers des études et du développement. Elle permet d’engranger des savoir-faire complémentaires. “Le chef de projet occupe un rôle important à nos yeux. Globale, cette fonction comporte de la technique, du management et, indirectement, du commercial, par le relationnel que le chef de projet doit construire avec le client”, explique Claude Puppatti, directeur des ressources humaines du groupe Sopra. A priori, donc, plusieurs voies d’évolution de carrière s’offrent naturellement au chef de projet.La filière management en est une majeure. Surtout au sein d’une SSII avec de multiples implantations en France ou à l’étran- ger. La direction d’un centre de profit peut ainsi représenter la voie royale pour un professionnel attiré par les aspects liés à la gestion au sens large. Prendre la direction d’une agence est en effet assimilable, à bien des égards, à la gestion d’une PME dotée d’un budget et d’une autonomie de fonctionnement. Chez Sopra, le passage à ces nouvelles fonctions s’accompagne généralement d’une phase de transition de dix-huit à vingt-quatre mois, au cours de laquelle le futur manager se voit confier un portefeuille de clients afin de faire ses preuves commerciales. Reste que cette opportunité est moins courante que, par exemple, la direction de projet.
Expertise et filière qualité
Le poste de directeur de projet s’inscrit dans la logique d’évolution d’un chef de projet. S’il s’agit toujours de gérer des projets en tant qu’entités économiques complètes, l’envergure desdits projets est beaucoup plus importante. Les responsabilités techniques, contrac- tuelles et managériales associées sont à la mesure des projets. Et il n’est pas rare d’avoir à diriger des équipes d’une cinquantaine de personnes… et plus. Autres voies : l’expertise technique, méthodologique, ou métier. Ces professionnels, déjà dotés d’un bon bagage opérationnel, peuvent ainsi renforcer leurs compétences dans un domaine par le biais de formations d’appoint ?” notamment de séminaires ciblés. L’expertise acquise est ainsi fréquemment mise au service de la maîtrise d’ouvrage. Mais le rôle de ces consultants experts est aussi d’éclairer les autres collaborateurs de l’entreprise sur les grandes tendances technologiques et métier. “Nous encourageons beaucoup nos consultants à écrire des articles techniques”, commente Claude Puppati. Enfin, ces professionnels qui ont encadré des projets en veillant à l’application rigoureuse des normes et méthodes de production en vigueur dans une SSII, par exemple, sont aussi de bons candidats à la filière qualité. La voie est donc ouverte.
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