Dès lundi, la Fnac offrira un ensemble de 16 formations en ligne. Au programme, des initiations à certains logiciels (Excel, Word ou Money), à des systèmes d’exploitation (Windows Millenium et XP) ou l’apprentissage de la gravure, par exemple.” Nous avons décliné sous une forme accessible à distance des formations qui existent déjà en magasin “, explique Jan Löning, le PDG de Fnac.com. Depuis son domicile, le client pourra donc accéder à une classe virtuelle, à laquelle un maximum de 15 élèves seront connectés simultanément. L’interactivité sera de mise par l’intermédiaire d’un microphone, voire d’une webcam.L’offre se veut accessible au plus grand nombre : il n’est pas nécessaire de posséder une connexion Internet à haut débit, ni un ordinateur surpuissant. Un modem 56 K et un PC équipé d’un processeur cadencé à 200 MHz et 64 Mo de RAM suffisent, annonce la Fnac.
Des prix peu attrayants
Pourtant, le service, qui semble alléchant au premier abord, perd vite de son attrait à l’annonce du prix. A 99 euros la formation de 2 heures et 119 euros les deux sessions de 1 h 30, le retour sur investissement risque de ne pas être immédiat.De même, le stade expérimental de ces formations transparaît à travers des détails gênants. Ainsi, les futurs élèves ne peuvent accéder aux sessions qu’après avoir reçu par la Poste le CD-ROM nécessaire à chaque formation. La Fnac n’a en effet prévu ni le téléchargement du contenu ni celui des codes d’accès à la classe virtuelle depuis son site.Quant à l’inscription, elle n’est pas non plus réalisable en ligne, “du moins dans l’immédiat”, se défend le PDG de Fnac.com. Il est donc nécessaire de décrocher son téléphone pour réserver sa place.Ces défauts de jeunesse disparaîtront sans doute au fur et à mesure de la maturation du service. “Même si nous n’attendons pas une percée tout de suite, nous espérons une augmentation progressive et continuelle de la fréquentation de ces formations”, ajoute Jan Löning.
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