Après avoir révélé en octobre 2013 avoir été la victime d’une « vaste » entreprise d’espionnage, la Finlande a indiqué ce 2 juillet que des pirates informatiques travaillant pour un ou plusieurs Etats lui ont dérobé un nombre « remarquable » de dossiers pendant des années.
Lors d’une conférence de presse à Helsinki, le directeur des services de sécurité nationale (Supo) Antti Pelttari a accusé « des acteurs étatiques » étrangers d’avoir mené ces attaques parfois « très sophistiquées ». Il a toutefois refusé de donner des noms de pays. Peter Stenlund, haut fonctionnaire du mnisitère des Affaires étrangères s’est contenté d’un laconique « ils savent que nous savons ».
Ces pirates « ont pu avoir du matériau qui a pu influencer différentes négociations » menées par le gouvernement, ce qui a « naturellement causé des dégâts du point de vue des intérêts nationaux de la Finlande », a-t-il poursuivi.
La Supo a précisé que la Finlande avait été alertée par « un pays ami » début 2013. L’enquête avait permis de découvrir un autre cas « plus sérieux ». Les auteurs avaient réussi à installer dans les ordinateurs du ministère des Affaires étrangères des programmes d’espionnage qui avaient envoyé des dossiers vers des serveurs à l’étranger.
La Supo a annoncé que l’enquête sur ces faits d’espionnage était « bouclée pour l’essentiel » et que le renforcement des mesures de sécurité avait permis de bloquer d’autres attaques informatiques.
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La NSA avait 193 pays sur sa liste d’espionnage, plus le FMI et l’Union européenne, paru le 1/7/2014
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