Au début du mois d’octobre, Maxtor, Western Digital et Seagate ont décidé de limiter à un an, au lieu de trois, la garantie de leurs disques durs IDE vendus en OEM. Toutefois, et ne serait-ce que pour respecter la récente directive européenne qui impose une garantie de deux ans pour l’utilisateur final, cette période sera maintenue au-delà d’une année mais moyennant une hausse du prix – certes faible – de ces périphériques. Pour justifier cette mesure, le trio avance deux arguments. Le premier met en avant les coûts liés à la gestion administrative d’un système de SAV et le budget de réparation sur deux ans provisionné pour chaque unité. Compte tenu des millions de disques durs vendus chaque année, ces sommes peuvent finir par peser lourd. Le second argument s’appuie sur la fiabilité croissante des disques durs. Les fabricants affichent des temps moyens de 300 000 heures entre deux pannes, soit environ 34 ans ! En d’autres termes, puisque les disques durs sont plus fiables, il n’est plus nécessaire de les garantir. Ce en quoi l’utilisateur final qui supportera la hausse de prix pourrait rétorquer : si les disques sont plus fiables et ne tombent plus en panne, quest-ce qui empêche de les garantir longtemps ? Pour résumer, le consommateur pourrait très bien entendre ce discours chez son revendeur : “Votre disque est indestructible, mais vous allez quand même payer plus cher pour une garantie qui ne sert à rien.” Logique !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.