Jusqu’à présent, le système de protection contre la copie des jeux pour la console
Dreamcast était resté inviolé. Il reposait essentiellement sur une astuce matérielle : les CD-ROM de jeux utilisés par la Dreamcast ont un format spécial. Baptisés, GD-Rom, il peuvent
contenir jusqu’à 1 Go de données, alors que les CD-ROM standards offrent une capacité de stockage de 650 Mo. Conséquence : impossible de créer une copie de sauvegarde de ses jeux ou de les utiliser sur une autre console que la Dreamcast.Utopia, un groupe de pirates informatiques (hackers) a contourné cette protection, dans un premier temps, avec un logiciel nommé Dreamcast BootCD. Comment ? En gravant ce programme sur un CD-ROM
standard. En insérant ce dernier au démarrage de la console, on désactive le système de protection de Sega. Autrement dit, la DreamCast autorise dès lors la lecture de jeux au format CD-ROM classique.
18 jeux disponibles sur le Net
Par la suite, comme la plupart des jeux commercialisés sur la console de Sega ont une taille supérieure à 650 Mo, les hackers ont réduit la taille de ces derniers ?” en supprimant des séquences
d’animation ?” à 650 Mo, pour pouvoir les stocker sur des CD-ROM classiques. Environ 18 jeux piratés seraient disponibles actuellement et trois nouveaux apparaissent quotidiennement, selon l’administrateur Web d’un site de hackers cité par
l’agence d’informations Associated Press. Les logiciels piratés s’échangeraient par les canaux de chat
IRC et grâce au logiciel de partage de fichiers
Gnutella.La société japonaise Sega a déclaré que le piratage, bien que n’affectant pas les ventes de sa console, était contre la loi et quelle poursuivrait vigoureusement les pirates, toujours selon Associated Press.
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